couverture
©Pika/Kobayashi, Jin

T8 - School rumble, Tome 8
School rumble

pour 3 notes.

Mangas - Shônen -
Couleur : <n&b>
Edition Pika - 03/12/2008
Collection Shônen

EAN : 9782845999657 | ID-BDovore : 57951

Synopsis : La kermesse du lycée approche mais seule la classe de nos héros n’a pas encore décidé l’attraction qu’elle va proposer. Deux clans s’affrontent, d’un côté, les partisans de la pièce de théâtre ; de l’autre, ceux du salon
de thé (avec serveuses en tenue de soubrettes). Pour départager les deux clans, un terrible survival s’engage, de nuit, dans les salles de classe...
Fusillades, traquenards, commando, sniper... Les balles fusent comme les vannes, et vice et versa. Quelle sera l’issue de cet affrontement d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de la série ?!

source: éditeur



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Posté par le 2009-01-29 01:17:51

Comment dire...Essayons cela : pour la première moitié du tome, il suffit de se référer à ce que je disais plus haut sur le tome 7, la série excelle quand il s'agit de se concentrer sur ses deux héros complètement à la masse (chacun dans son genre) Harima et Tenma, et on passe d'excellents moments à rire de sains quiproquos (c'est à dire qui ne frustrent pas le lecteur, en tournant sans cesse autour du pot, juste pour ne pas faire avancer l'histoire, ici ce n'est pas le but recherché, on se fout complètement en fait que les deux héros finissent ensemble ou pas) de réactions exagérées et de l'emballement d'espoirs miroités au pinacle qui sont jetés l'instant d'après en enfer.
Le problème survient alors quand l'auteur décide soudainement de partir dans un trip halluciné (en l'occurence, un jeu de type "survival" la nuit en plein lycée entre deux fractions de la classe pour décider quelle activité sera choisie pour la fête du bahut, entre le théâtre et un salon de thé) qui cumule tout ce qui rend parfois ce manga extrêmement lourd à lire. En clair, on a là du délire pour la simple envie de dessiner du délire, une sorte de délire qui finit par se prendre complètement au sérieux en permettant à l'auteur de caser des situations qu'il croit sans doute drôle (des phrases types de films de guerre décalées dans un environnement scolaire) mais à pousser le bouchon jusqu'au vrai n'importe quoi (au niveau du comportement des persos) sans arriver à faire preuve en même temps d'une bonne humeur jubilatoire qui serait de rigueur pour faire passer la pillule, on attend juste que ça se termine avec impatience. Malheureusement, ça dure, ça dure et ça dure encore, au point que ça ne se terminera d'ailleurs pas avant le prochain tome, et on se réjouit même que ce tome ne comporte pas plus de 130 pages (il reste encore une trentaine de pages sur des petites histoires annexes, complètement anecdotique au passage), pour éviter à notre cerveau une saturation délétère, qui aurait pu écourter grandement l'envie prochaine d'acheter la suite de la série :mad2:
Dans ces cas là, c'est un peu du Bobobo-bo-bobobo light, mais ça relève des même ressorts de lourdeur et de rire que l'on veut nous imposer au forceps. Comme si pour faire apprécier un bon gâteau à ses invités, on leur faisait bouffer la farine et les oeufs pour avoir plus vite les félicitations au cuisinier. il faut vraiment être un goinfre (ne pas regarder trop près ce qu'on nous donne à manger) et singulièrement manquer de goût ou boire beaucoup d'eau (dans son vin) pour réussir à terminer le repas, réellement repu.

Ce qui n'arrange pas davantage les affaires, c'est aussi que la situation décrite frise l'incompréhensibilité, et cela pour trois raisons principales. D'une, la propension de l'auteur à ne pas assez distinguer ses personnages, par des dessins de visage trop ressemblants, ou bien en introduisant des gars/filles qu'on ne voit qu'une fois tous les 3 tomes sans arriver à retenir un trait quelconque de leur personnalité, ni simplement leur nom, n'arrange pas à comprendre qui fait quoi, qui est qui et qui se bat pour quoi. De deux, les "tactiques" de guerre présentées sont absconses et quasi impossibles à suivre (à cause notamment du premier point, mais aussi d'une mise en scène tiraillée et mal foutue), les faisant plus passer pour du bavardage stérile qui plombe une ambiance déjà pesante, que pour une fine analyse à saluer des deux mains. Et enfin, comme si tout cela ne suffisait pas, l'éditeur Pika s'en mêle en mélangeant ses traductions et en nous placant par exemple le QG des afficionados du salon de thé, une fois au 2e et une autre fois au 4e. Bref, on ne comprend rien à ce qui se passe, et rien n'est fait pour nous donner envie de comprendre quelque chose.
Il ne reste plus qu'à soupirer de ce beau gâchis et à attendre que ça passe, si possible avec un bon aspirine. (ou alors essayer de conjurer le mal en se calant bien au fond de son canapé, un verre de Coca à la main, et on reprend une situation similaire, mais cette fois parfaitement maîtrisée en regardant certains épisodes de "Fumoffu", pour se rappeler que les bonnes recettes ça existe encore).