couverture
©Glénat/Dimberton, François

T1 - Le coq
Margot l'enfant bleue

pour 2 notes.

Historique - /
Edition Glénat - 01/01/1989
Collection Vécu

EAN : 9782723410571 | ID-BDovore : 17106

Synopsis : 24 Février 1553…
Paris… Le haut d’une tour occupée par l’astrologue Nostradamus. Ce dernier attend le roi de France Henri II à qui sa concubine –Diane de Poitiers- a donné un enfant. Le roi tient à connaître les prédictions de Nostradamus en cause du bébé. Ce dernier, une fille, sera tatoué du sigle du roi.
Avisée, la reine, Catherine de Médicis a ourdi sa vengeance. Le nouveau né devra être ramené par un cavalier à sa mère. Maurevert, un habile arbalétrier, est chargé d’occire l’enfançon.
Les murs de la tour de Nesles… L’attentat est perpétré. Mais au moment où il va tuer le nouveau né, il découvre le tatouage. Pris de remords, l’homme confie le bébé à un orphelinat, confirmant à la reine la bonne exécution de sa mission.
Le tatouage découvert, les nonnes confient le nouveau-né au vieux maître Arcinès qui se chargera de son éducation. Prénommée Margot, elle portera le nom de « l’enfant bleue » en raison de la couleur de leur tunique.

Les années vont passer. Margot va grandir et devenir une belle jeune fille, habile au maniement des armes. Après l’assassinat de son vieux maître, faussement accusé du vol d’un coq, elle découvrira son identité par l’entremise de sa demi-sœur, Marguerite, laquelle la prendra en affection. Mais Margot n’a qu’un désir : occire le prévôt de Paris, celui quia fait tuer Arcinès…



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Posté par le 2011-02-04 20:33:09

Une chouette histoire. Sur une trame historique, Dimberton a écrit un bon scénario où se mêlent l’Histoire et l’aventure.

Bon… le thème de l’enfant sans nom, perdu, et qui va découvrir petit à petit son identité a déjà été utilisé dans d’autres scénarios mais c’est quand même bien fait.
Le 16ème siècle est bien rendu par Son, lequel d’un trait réaliste fin, net et bien lisible, crée une belle galerie de personnages.
« Gueules », costumes, décors et arrière-plan résultent d’une bonne documentation et confèrent à l’ensemble une histoire bien enlevée.

Les auteurs font également intervenir le fait que le vieux Arcinès avait eu pour maître Léonard de Vinci, faisant profiter leur héroïne de machines antérieurement crées.
Tout ça pour ?… Un album riche d’idées, bien structuré et mis en scène par un graphisme bien enlevé.
Un peu dommage : une colorisation moyenne où l’on passe de couleurs basiques à celles d’ambiances bien ombrées.
Pas mal.