Un bien chouette album de la « grande période » de Peyo. J’ai profité des J.O. de Pékin pour le relire et, sincèrement, ça n’a pas pris une ride. Je me marre toujours autant à cette histoire du schtroumpf costaud qui parvient à organiser des jeux afin de donner un peu de tonus aux membres de la communauté.
Cette histoire ?… c’est l’occasion de retrouver principalement ce schtroumpf mais aussi le schtroumpf farceur, à lunettes (en arbitre des jeux, forcément) et –surtout- le chétif qui est la plaque tournante du récit.
Une bien bonne histoire, oui, mais qui se lit de deux façons, comme quasi toujours chez Peyo. C’est d’abord celle de compétitions diverses entre deux équipes où l’on s’amuse beaucoup des divers jeux, des cartes jaunes et rouges distribuées par le schtroumpf à lunettes, etc. Une histoire qui plaira à toutes les tranches d’âges. Mais c’est aussi une histoire du dépassement de soi : celle d’une personne chétive qui, à force de travail, d’obstination, d’entêtement et d’entraînement, parviendra à transformer ses défauts en atouts pour remporter les jeux et faire l’admiration de tous.
Pierre de Coubertin, l’organisateur des Jeux Olympiques « modernes » l’avait dit à l’époque : « Plus loin, plus haut, plus fort ». Et cette maxime résume bien l’histoire à elle seule. Pas mal, vraiment. Deux bonnes petites histoires parachèvent également l’opus : celle du parcours de plusieurs œufs et celle d’un jardin miniature fabriqué par l’horrible Gargamel pour capturer nos petits amis bleus
Bien bon que tout cela.