©Synopsis/Jarry, Charles
T5 - Urubu destiny
Costa
pour 1 notes.
Aventure -
Jarry, Charles Couleur : Studio Léonardo
Edition Synopsis - 01/10/1992
EAN : 9782930013015 | ID-BDovore : 15685
Synopsis :
Que l'on soit urubu ou posseiro, il n'est pas facile de vivre dans le nord-est brésilien, contrée immense, sêche, aride et brûlante.
Les urubus sont des vautours noirs. Les posseiros sont des paysans sans terre, spoliés par les grands propriétaires...
Urubus et posseiros ont un point commun : ils sont déracinés. Chassés de leurs nids, de leurs villages : à cause des barrages.
Ces édifices gigantesques construits le long du fleuve Sao-Francisco sont là pour irriguer les milliers d'hectares de terre volée aux posseiros et voués uniquement à la monoculture intensive de la canne à sucre. Pourquoi cette plante est-elle cultivée à outrance ? Tout simplement parce qu'au Brésil, depuis 1975, la plupart des voitures roulent, non pas à l'essence, mais bien à l'alcool de canne à sucre !
Ce qui est plutôt mal perçu par les pétroliers arabes. Ils vont mettre tout en oeuvre pour briser le monopole et l'image de marque de la Carhebra, holding international, exploitant n°1 de l'alcool-carburant et propriétaire des six barrages...
Les urubus sont des vautours noirs. Les posseiros sont des paysans sans terre, spoliés par les grands propriétaires...
Urubus et posseiros ont un point commun : ils sont déracinés. Chassés de leurs nids, de leurs villages : à cause des barrages.
Ces édifices gigantesques construits le long du fleuve Sao-Francisco sont là pour irriguer les milliers d'hectares de terre volée aux posseiros et voués uniquement à la monoculture intensive de la canne à sucre. Pourquoi cette plante est-elle cultivée à outrance ? Tout simplement parce qu'au Brésil, depuis 1975, la plupart des voitures roulent, non pas à l'essence, mais bien à l'alcool de canne à sucre !
Ce qui est plutôt mal perçu par les pétroliers arabes. Ils vont mettre tout en oeuvre pour briser le monopole et l'image de marque de la Carhebra, holding international, exploitant n°1 de l'alcool-carburant et propriétaire des six barrages...
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Fort, très fort !
Des villages entiers sont rasés à coups d'énormes bulldozers assistés d'équipes de mercenaires armés. Les populations s'enfuient, se regroupent, manifestent devent un énorme barrage, sont dispersées à coups de bâtons, de matraques (et tout cela est vrai !).
Costa et Ian, nos deux reporters, sont sur place et filment les scènes. Eux-aussi sont tabassés. Ils prennent la défense des centaines de villageois. Il faut que l'Europe apprenne ce qui se passe.
Et là, ça déménage vraiment ! Jarry nous offre un magnifique album où la réalité prime sur la fiction. Nos héros vont être mêlés, impuissants, à l'escalade de la violence. Un final apocalyptique termine l'ouvrage.
Ca c'est réellement passé, mais les médias n'en n'ont pas fait diffusion à l'époque (menaces ? black out ? intervention de l'Etat ?).
Dans un style explosif, d'un trait sûr, énergique, Jarry nous décrit le combat journalier, mais inutile, de ces populations abandonnées contre l'argent tout puissant. L'intensité dramatique augmente au fil des pages, éclate, explose, et pose au lecteur de très nombreuses questions.
Histoire vraie d'un album vrai.
A découvrir. Vite...