©Larousse/Lécureux, Roger
T7 - La chevalerie, Philippe le Bel
Histoire de France en bandes dessinées (Editions Larousse)
pour 1 notes.
Historique -
Lécureux, Roger -
Ollivier, Jean/
Poïvet, Raymond -
Coelho, Eduardo Edition Larousse - 01/12/1979
ID-BDovore : 16522
Synopsis :
L’on suit ici le chemin de Bertrand, fils du sire Pierre de Civray, et de son cheminement pour devenir chevalier. Et l’entraînement est dur, autant qu’obligatoire : il faudra en effet faire preuve de maîtrise tant dans l’équitation qu’en maniement des armes, combats, jeux de lance ; ce sans oublier l’esprit. C’est à Poitiers qu’il sera adoubé, période où son père lui contera moult faits d’armes.
Ce sera ainsi la bataille de Courtrai, dite plus tard « des éperons d’or » où 2000 chevaliers français seront occis par les milices flamandes et leurs éperons pendus aux voûtes de la cathédrale. Ce seront les Etats Généraux, à Notre-Dame de Paris, en 1302, et la réunion des nobles, bourgeois et clercs autour du roi.
Ce sera le Saint Siège qui s’opposera à l’impôt décidé sur le clergé, Avignon qui deviendra cité papale.
Ce sera aussi l’avènement et la vie de Philippe le Bel qui, jaloux ce l’emprise et de la richesse des Templiers, fera effectuer de vastes opérations « policières » dans le royaume contre ces derniers ; les arrestations, tueries et bûchers jusqu’à la suppression de l’Ordre. Ce qui amènera « les rois maudits » : Philippe le Bel mort sans descendance masculine, la succession du royaume de France s’avèrera très épineuse et entraînera la Guerre de Cent Ans.
- BY LYmagier -
Ce sera ainsi la bataille de Courtrai, dite plus tard « des éperons d’or » où 2000 chevaliers français seront occis par les milices flamandes et leurs éperons pendus aux voûtes de la cathédrale. Ce seront les Etats Généraux, à Notre-Dame de Paris, en 1302, et la réunion des nobles, bourgeois et clercs autour du roi.
Ce sera le Saint Siège qui s’opposera à l’impôt décidé sur le clergé, Avignon qui deviendra cité papale.
Ce sera aussi l’avènement et la vie de Philippe le Bel qui, jaloux ce l’emprise et de la richesse des Templiers, fera effectuer de vastes opérations « policières » dans le royaume contre ces derniers ; les arrestations, tueries et bûchers jusqu’à la suppression de l’Ordre. Ce qui amènera « les rois maudits » : Philippe le Bel mort sans descendance masculine, la succession du royaume de France s’avèrera très épineuse et entraînera la Guerre de Cent Ans.
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Encore un bien bon tome de cette série. Cet opus couvre la période 1226 à 1337. La féodalité est en plein essor et est bien mise en scène par un scénario ciselé, bâti à partir de la « grande Histoire ».
C’est par la bouche d’un chevalier que nous seront contés les amours, unions, alliances, traités, combats et guerres qui vont émailler cette période. C’est didactique, oui, mais encore « enluminé » par de nombreuses « petites histoires de l’Histoire » qui font que l’on ne s’ennuie jamais à la lecture de l’ensemble.
Au dessin : deux « pointures » de l’époque : Poïvet et Coelho ; lesquels nous font entrer, par leur trait réaliste, de plein pied dans cette période mouvementée. Chacun a son style propre mais tous deux se ressemblent, s’accordent même pour offrir une vision –parfois romanesque- de la vie de ces rois, seigneurs de guerre, soldats, clergé et menu peuple qui composaient la France d’alors.
Une fois de plus j’ai eu affaire à de « belles images » dont certaines fleurent bon cette imagerie médiévale que j’aime à retrouver dans les « belles heures du duc de Berry ». Des pages tantôt lumineuses, tantôt sombres font bien ressortir le modus vivendi de cette époque. Bien entendu, tout cela n’est pas morne et de nombreuses scènes de combats et/ou grandes batailles captivent le regard.
Bien aimé, une fois de plus, car le textuel est rédigé avec la rigueur historique voulue ; mais une rigueur que l’on oublie dès que l’on entre dans ce « monde des chevaliers ». J’apprécie encore beaucoup.