©Nocturne/Joos, Louis
Ladies in Blue
Ladies in Blue
Aventure - Joos, Louis
Couleur : <n&b>
Edition Nocturne - 01/11/2004
Collection Bd voices
ID-BDovore : 208135
Synopsis :
2 CD + livre
Texte d'Alex DUTILH, introductif du livre de dessins noir et blanc de Louis JOOS et de la musique:
"Elles sont rarement à la fête. Entre les ladies et le blues, il y a autant d'écart qu'entre le noir et le blanc. Ce que Louis Joos a compris, c'est que ce noir et ce blanc sont condamnés à habiter le même décor. A se faire la cour autant que la gueule. D'où mille petites violences nécessaires. Celles des trottoirs battus par le vent pour mieux appeler la brûlure du premier verre straight; celle des cigarettes qui vont se coller dans la voix collée au micro; celle du piano qui ne veut pas se laisser apprivoiser; celle de son histoire à elle qui afflue sous les mots et vient érafler sa diction; celle de la solitude dehors, après le "cocon-club", cette autre "petite mort"...
D'où aussi mille petites attentions arrachées à la banalité: les regards dérobés, les yeux dans l'ombre; l'infinie patience des répétitions; le visage de l'autre qui se glisse sous les paupières fermées, micro ouvert ou main tendue; les deux compagnons qui la poussent vers le public autant qu'ils la retiennent de sombrer de vertige...
Des additions de désirs illuminés et de silences apeurés: c'est cela qu'a saisi Louis Joos chez ses "Ladies in Blue". Qu'elles entrent en scène avec du noir à lèvres ou qu'elles rentrent de scène à l'heure bleue ne résout rien: le blues enveloppe leurs regards. Elles le respirent. Et nous avec." Alex DUTILH
Texte d'Alex DUTILH, introductif du livre de dessins noir et blanc de Louis JOOS et de la musique:
"Elles sont rarement à la fête. Entre les ladies et le blues, il y a autant d'écart qu'entre le noir et le blanc. Ce que Louis Joos a compris, c'est que ce noir et ce blanc sont condamnés à habiter le même décor. A se faire la cour autant que la gueule. D'où mille petites violences nécessaires. Celles des trottoirs battus par le vent pour mieux appeler la brûlure du premier verre straight; celle des cigarettes qui vont se coller dans la voix collée au micro; celle du piano qui ne veut pas se laisser apprivoiser; celle de son histoire à elle qui afflue sous les mots et vient érafler sa diction; celle de la solitude dehors, après le "cocon-club", cette autre "petite mort"...
D'où aussi mille petites attentions arrachées à la banalité: les regards dérobés, les yeux dans l'ombre; l'infinie patience des répétitions; le visage de l'autre qui se glisse sous les paupières fermées, micro ouvert ou main tendue; les deux compagnons qui la poussent vers le public autant qu'ils la retiennent de sombrer de vertige...
Des additions de désirs illuminés et de silences apeurés: c'est cela qu'a saisi Louis Joos chez ses "Ladies in Blue". Qu'elles entrent en scène avec du noir à lèvres ou qu'elles rentrent de scène à l'heure bleue ne résout rien: le blues enveloppe leurs regards. Elles le respirent. Et nous avec." Alex DUTILH
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