couverture
©Pierre Horay/Mc Cay, Winsor

Cauchemars de l'amateur de fondue au chester
Cauchemars de l'amateur de fondue au chester

pour 1 notes.

Aventure -
Edition
ISBN : 2705800786 | ID-BDovore : 21222

Synopsis : C'est l'histoire d'un homme. Un "monsieur tout le monde" comme vous pouvez en rencontrer tour les jours.
Seulement voilà, cet homme adore manger. Surtout un certain fromage...
Et ce fromage, le Chester, cet homme en fait vraiment une très grosse consommation ; surtout en fondue.
Il n'en est jamais rassasié et en avale d'énormes quantités.
Ce n'est plus manger pour vivre, mais vivre pour manger. Et il est même prêt à tout pour satisfaire ce besoin de goinfrerie...

Pourtant cet homme sait ce qui l'attend une fois endormi : d'horribles cauchemars qui vont lui révéler ses plus terribles peurs...
Mais il est un véritable glouton et ne sais s'empêcher de renoncer à sa passion...



Une erreur sur cette fiche ou votre édition est différente ? Vous pouvez proposer une correction ou proposer l'ajout d'une autre édition


Données privées
(pour votre utilisation personnelle)

Futur achat : Date d'achat : (dd/mm/aaaa) Prix/cote :
E.O : Dédicace : Cadeau : Lu : Ed. numérique :
Prêt : Dernier emprunteur : Email :
Remarque personnelle (état, mémo, ...) :

Commentaires des membres : (vous pouvez également donner un avis de lecture)
Ma Note:
Avis de lecture * :

* : Avis de lecture qui apparaîtra pour tous les visiteurs sur le site

Posté par le 2007-11-25 13:39:46

Mon dieu que c'est vieux...
Cette "série" paraît en effet aux Etats Unis en... 1904, dans divers journaux ; ce sous forme de planches dominicales.
Alors signée "Silas", elle est l'oeuvre du 'Papa' de Little Nemo, considérée par les spécialistes comme la plus grande BD de tous les temps.

Avec quelques mois d'avance sur Nemo, paru dès 1905, elle préfigure déjà -graphiquement- ce véritable psychédélisme que sera l'oeuvre maîtresse de McCay.
On suit avec une certaine malice cet avaleur de fondues en se demandant ce que seront ses nuits. Car celles-ci, c'est vrai, vont révéler, nous révéler, toutes sortes de cauchemars que l'on ne voudrait subir.

Le graphisme ?... un trait simple, bien lisible. Mais c'est surtout la construction graphique qui retient l'attention. Maison, immeubles, mobilier, décors s'étirent, se déforment, se plient, se recroquevillent, se lacent ; déforment une réalité journalière -somme toute assez banale- dans laquelle va plonger le "héros".
Et ça, en 1904, fallait oser le faire.

Mais le poids de ces peurs est contrebalancé par un humour (pour l'époque) qui rétablit ainsi un équilibre visuel ; le lecteur étant ainsi content de se dire "ouf, même si cela m'arrive, tout sera bien qui finira bien".

Les "cauchemars" ?... Complètement oublié, sauf de spécialistes ou grands amateurs de Winsor McCay. Une oeuvre qui préfigure celle du "grand oeuvre" qui débutera l'année suivante. Elle a eu le mérite, sinon d'exister, surtout d'être imprimée voici plus de cent ans et -comme écrit ci-dessus- en 1904, "fallait oser".