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©Dargaud/Greg
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T33 - Achille Talon et la vie secrète du journal Polite...
Achille Talon

pour 1 notes.

Humour -
Edition
EAN : 9782205024319 | ID-BDovore : 25

Synopsis : 44 pages de gags en chacun deux planches.
Du vrai délire ! Là, Greg fait très fort.

Nous suivons Achille à son retour au journal Polite. Mais... quelques années ont passé. Nouveaux visages, nouveaux concepts, nouveaux plans de travail... Achille est complètement dépassé, déboulonné par ces personnes qu'il ne connaît pas, cette nouvelle façon de travailler.
Fini le "bon vieux temps", le maître-mot actuel est "rentabilité". Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.

Du psychologue en passant par le directeur des ressources humaines, au statisticien, au publicitaire, rédacteur responsable... c'est un monde encore plus fou, soi-disant structuré, que celui qu'il a connu qui l'attend.
Achille va essayer, tant bien que mal, de surnager dans cet océan de paperasseries, de réunions vides, de questionnaires imbéciles, de chefs encore plus cons.

Et ceci va nous valoir en ensemble de situations rocambolesques, du plus haut délire verbal et graphique de la part d'un Greg en toute grande forme.



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Posté par le 2007-06-08 21:14:08

Les gags sont énormes, les situations des plus abracadabrantes, le délire verbal de Talon trouve même parfois son maître (c'est vous dire!).

Ca, c'est pour la lecture "normale". En réalité, et comment, Greg règle ses comptes avec le nouveau système de l'édition. Terminé la bande de copains qui "faisaient des petits dessins tout en se marrant".

C'est la rentabilité, bien réelle actuellement, de n'importe quelle maison d'édition, qui prévaut. L'homme n'y a pour ainsi dire plus sa place, scénariste et dessinateur ne sont plus "soignés" comme auparavant. La production est leur seul but. Des contrats, le plus souvent à l'avantage des éditeurs, les lient maintenant.

Ce nouveau microcosme particulier (ce qui se fait d'ailleurs, toujours d'actualité : exit les dessinateurs non rentables, exploitation d'un personnage "qui marche" -et ce le temps que cela "durera"-) a réellement affecté bons nombres d'auteurs, certains même très bons, qui -pour survivre (et c'est le mot, j'en connais) doivent éditer à leur propre compte.
L'industrie a pris l'ascendant sur la création. Est-ce un réellement un bien ou un mal ?.. Elle s'en moque, c'est vous qui payez !...

A s'esclaffer de rire... et à donner froid dans le dos...