couverture
©Glénat/Corteggiani, François

T1 - Le jeu de l'homme mort
Sundance

pour 1 notes.

Western - /
Couleur :
Edition Glénat - 01/10/1995
Collection Vécu

EAN : 9782723419697 | ID-BDovore : 2651




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Posté par le 2008-08-12 18:21:37

Un premier tome au postulat solide : faussement pendu, le chef d’un gang de pilleurs de trains est « récupéré » par le gouvernement aux fins de liquider les hommes de sa propre bande. Mission « obligée » car sa gamine sert d’otage.
Pas trop compris au début car les 3 premières pages mettent en scène Wild Bill Hickok (Buffalo Bill) qui n’a rien à voir avec l’histoire. Mais, petit à petit, et au fil des pages, ces vie et mort de Wild Bill –sous forme de flash-back- forment une seconde histoire qui justifie –à leur façon- certains actes de Sundance et Stringo. Bien pensé, bien vu ; surtout que la colorisation diffère de l’histoire principale.
Et cette dernière se défend pas mal. Bon, c’est vrai, on est loin de Blueberry, Jerry Spring ou Durango ; mais ici la tuerie qui va se mettre en route l’est sur ordre du gouvernement. Corteggiani va ainsi balader ses personnages dans une sorte de fin de « vieil Ouest » crépusculaire, à une période charnière entre deux siècles ; mais une période où le Colt faisait encore souvent la loi.
La mise en scène graphique a été confiée à Michel Suro. J’ai été surpris par ses styles. J’écris bien « ses » car Suro –et c’est mon impression- a travaillé sur plusieurs traits. Tantôt la ligne est classique, nette, précise ; tantôt le trait est nerveux, vif, mince, haché même.
De très belles scènes (page 13, case 3 ; 15/4 ; 35/1 ; 5/1 attirent vraiment l’œil de par leur composition. Suro assure une mise en scène au découpage bien calibré, à la mise en scène vraiment agréable.
Bon, c’est vrai, des personnages prennent parfois un peu « la pose » mais l’ensemble offre un graphisme général de fort bonne tenue qui –d’ailleurs- s’affirmera par la suite.
Je mentionne également la belle palette de couleurs de Sirvent ; lequel sait vraiment bien jouer des tons « chauds » et « froids » (pour les flasback) afin de différencier cette histoire « à tiroirs ».
Un bien bon premier tome