couverture
©Dupuis/Jijé

T3 - Lune d'argent
Jerry Spring

pour 3 notes.

Western -
Edition
ID-BDovore : 32778

Synopsis : En mauvaise posture Jerry… six ans plus tôt, une gamine a été enlevée lors d’un raid des Kiowas. A la demande de son grand-père, Jerry parcourt le territoire de cette nation dans le but de retrouver celle qui avait pour nom Daphné Elliott.
Pas de chance Jerry, car, déguisé en colporteur il est tombé sur un parti de guerriers qui, en plus de lui voler sa marchandises, veulent également lui faire la peau. Entravé au sol il ne doit son salut qu’à l’intervention inopinée de Pancho. En fuite tous deux, pourchassés par la meute rouge, ils se dirigent vers le territoire des Dakotas car Jerry n’a pas oublié sa mission. Daphne ?… il en possède une photo. Assez récente, elle montre la jeune fille vêtue à l’indienne. Leurs recherches les amènent à rencontrer Jim Dawton, une sorte de malfrat doublé d’un photographe ; lequel effectue des clichés de tribus indiennes. L’hommes se souvient effectivement avoir photographié une blanche –surnommée Lune d’Argent- qui vit dans une tribu Dakota et est à la veille d’être mariée. Jerry et Pancho arriveront-ils à sauver la jeune fille ?.. les suivra-t-elle ?… échapperont-ils aux guerriers lancés à leurs trousses ?..

Source : LYmagier



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Posté par le 2008-03-13 21:50:07

Un bon « Jerry Sping » concocté par Jijé. L’histoire ?… assez linéaire : une jeune fille capturée par un parti indien qu’il va falloir délivrer et ramener à son grand-père. Linéaire, oui, mais une histoire qui mêle habilement l’intensité dramatique du scénario et le dessin de Jijé.
Pourtant, j’ai ressenti un goût de trop peu. Jijé « tire » sur l’histoire pour en faire 46 planches ; mêlant heureusement quelques bagarres, poursuites et rencontres diverses pour étoffer l’album. Qui plus est, la quasi majorité des pages est réalisée dans le style graphique dit « du gaufrier » ; à savoir : 6 cases par planches. D’où lecture rapide (un peu trop) mais grande clarté du dessin pour ceux qui veulent s’arrêter sur l’une ou l’autre case. Heureusement, ce dernier est à la hauteur de ce qu’on attend de Jijé : un style réaliste, clair, précis, qui –avec Jerry- m’a fait revivre une partie du vieil Ouest. In fine : un album au goût de « trop peu », de « déjà vu/déjà lu », mais agréable de lecture ; même si celle-ci est rapide. Le dessin, heureusement, sort la mise.