couverture
©Akata/Delcourt/Sakuishi, Harold

T11 - Beck, Tome 11
Beck

pour 6 notes.

Mangas - Shônen -
Couleur : <n&b>
Edition Akata/Delcourt - 26/04/2006
Collection Take

EAN : 9782756001517 | ID-BDovore : 33941

Synopsis : Après le triomphe du Greatful Sound, le retour sur terre est brutal pour les ex-membres de Beck. Chacun reprend sa vie de son côté avec plus ou moins de réussite. La disparition subite de Ryûsuke compromet grandement la reformation du groupe... et plus que jamais, l’ombre du redoutable Mr Sykes plane sur leurs destins !


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Posté par le 2006-05-14 21:22:23

Rupture de rythme dans ce tome, puisque l'élan, qui avait conduit inexorablement le groupe vers toujours plus de réussite, est brisé pour un temps. D'ailleurs, la première moitié nous fait redouter la fin pure et simple du groupe Beck, bien que l'on sache qu'il y a plus de 25 tomes de parus au Japon, et que l'aventure est donc loin d'être terminée. Ainsi, si l'on a droit à de la mélancolie nostalgique, à laquelle ce titre ne nous avait pas habitué, c'est aussi un excellent moyen de faire le point, et pour les personnages, et pour le lecteur, et ainsi de pouvoir retrouver un second souffle (tant au sens propre qu'au sens narratif) après une intensité qui montait crescendo suivant une trame quelque peu linéaire. En clair, cette pause donne de l'air à l'histoire, entretient un suspens haletant – comme d'aillurs le cas Ryûsuke, qui entretient dans ce tome, sa part de mystère – et capte d'autant mieux l'attention du lecteur, qui voudra alors continuer à suivre Koyuki et les autres.
Pour le reste, on retrouve tous les éléments qui font le succès de ce titre ; à savoir des personnages très expressifs – aux rictus exagérement déformés – de nombreux passages comiques qui déclenchent le rire sans forcer, le milieu du rock « indé » et tous les gens passionnés qui le côtoient, mais aussi le talent vocal de Koyuki, dont l'effet sur les gens qui l'entourent est toujours aussi saisissant. A ce propos, la façon dont Harold Sakuishi arrive à nous faire ressentir graphiquement uen vois exceptionnelle, cette force d'évocation, vaut bien une adaptation animée qui rend le son réel mais réduit d'autant l'imaginaire. Enfin, dernier bon point à accorder à ce tome 11, c'est la petite surprise « onirique » qui clôt le dernier chapitre et qui est vraiment signe de la prochaine renaissance de Beck.
Au final, ce tome se lit très vite encore une fois, d'autant qu'à un récit finalement peu dense (il n'y a pas 36000 révélations à attendre, et les événements se succèdent à rythme modéré) se marie une mise en case très peu chargée et beaucoup de plans rapprochés sur les protagonistes. L'aspect graphique en général est agréable, suffisamment détaillé, et offrant des personnages aux designs accrocheurs (de « bonnes bouilles » pourrait-on dire) mais avec des corps pas toujours parfaitement proportionnés (l'effet est plus ou moins voulu dans les phases « détendues », alors qu'une aura de « sérieux » semble envelopper les héros quand ils sont sur scène).
De l'édition de Delcourt/Akata, on saluera une fois de plus les informations livrées en fin de tome, quatre pages sur les festivals de rock en France et en dehors, qui prouvent l'investissement de l'éditeur pour ce titre. (investissement, qui avait trouvé son apogée avec le volume 9, fourni avec un CD de compilation de musiques d'artistes japonais) Par contre, on regrettera des pages qui laissent transparaîtrent le verso des cases assez souvent, et un encrage un peu trop prononcé.