©Glénat/Corteggiani, François
T2 - Les démons de Pertransac
Une aventure de Simon Nian
pour 5 notes.
Polar-Thriller -
Corteggiani, François/
Rodier, Yves Couleur : Léonardo, Vittorio
Edition Glénat - 29/03/2006
EAN : 9782723451963 | ID-BDovore : 34976
Synopsis :
Par un beau dimanche matin, son Excellence Alexandros Dessinproprélis grimpait en danseuse le col du Mont Ventoux lorsque surgit une camionnette qui l'envoya s'écraser au fond d'un ravin. Quatre jours plus tard, Maître Simon Nian, proche de la victime, attend son ami Paolo à la terrasse d'un café parisien. Simon, ne souhaitant pas se rendre seul aux funérailles convie Paolo à se joindre à lui. Après avoir emprunté un cabriolet flambant neuf à un client mauvais payeur, ils prennent la route de Pertransac où d'étranges évènements se produisent. En effet, Albert Mapoul, brocanteur de son état, vient d'être assassiné en pleine rue par un diable ! C'est sur ces entrefaites que les deux amis retrouvent la veuve d'Alexandros en pleine veillée funèbre.
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Très bon scénario, dessin du même niveau. Vivement "L'exposition maudite"!
Deuxième tome des aventures de ce qui est un véritable hommage à Maurice Tillieux (Gil Jourdan). Cette fois ci, je me suis retrouvé dans un milieu bourgeois pour une curieuse enquête : une personnalité aurait trouvé la mort dans un accident de vélo. Bizarre pour Simon, cette affaire de chauffard.
Bizarre aussi pour moi qui ai retrouvé Monsieur Choc (Will) dans une histoire quand même assez confuse. Il y manque une sorte « d’allant » qui en aurait fait quelque chose d’attractif. Ce n’est pas trop le cas : gags et jeux de mots sont d’une réelle platitude, le scénario et ses développements n’ont pas cet esprit « bondissant » que pouvait inoculer Tillieux à « Gil Jourdan ». Qui plus est Simon et son copain sont quand même de bien pâles figures par rapport à Gil et Libellule.
Dommage car Rodier ne se défend pas mal du tout au point de vue graphisme ; faisant usage d’un trait net et bien lisible mis au service d’une mise en page de bonne facture.
La faute au scénario ?.. Possible car un dessinateur reconnu –(et dans les messages d’auteurs)- stipule que Corteggiani envoie ses histoires à très petites doses, quasi page par page, à charge du dessinateur de composer l’ensemble. Et c’est vrai que, si l’on n’a pas le narratif complet d’une histoire devant soi, comment la composer d’un seul élan ?…
J’ai lu. Et c’est tout
Voilà la suite dse aventures de gil....heu... simon nian.
J'attendais ce 2ieme opus avec impatience, et bien je suis récompensé!
Si l'esprit tillieux est toujours présent, les auteurs se libere un peu et trouvent leurs marques dans cet album liant humour et suspens.
C'est un grand hommage a l'age d'or de la bd belge.