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Malcolm McLaren - L’art du désastre
Malcolm McLaren - L’art du désastre

pour 1 notes.

Biographie - - /
Edition Futuropolis - 02/03/2022
EAN : 9782754828604 | ID-BDovore : 355032

Synopsis : Insaisissable, admiré ou détesté, Malcolm McLaren a donné un coup de canif et laissé une marque impérissable sur la culture, en bouleversant les codes. Il fût, au côté de Vivienne Westwood, le grand révélateur du punk. En faisant du conflit et du chaos des matériaux artistiques, il a testé les limites de la société du spectacle et l’a transformé en une farce explosive. Détournement des symboles, scandales, inversion des valeurs, do it yourself autant de principes que Malcolm McLaren et les Sex Pistols ont inspiré à des générations d’artistes jusqu’à aujourd’hui.


source: éditeur




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Posté par le 2022-05-07 13:38:07

Jusqu'a très récemment, j'ai toujours considéré McLaren comme le gars à l'origine de la provoc gratos, du trash talking et du bad buzz dans le milieu d'artistique.

De fait, si j'aime les artistes "rock'n'roll" je ne voyais en lui qu'un p***** d'arriviste et "son" groupe comme le 1er produit alternatif marketing qui ne méritait 40 ans plus tard que de finir sur des tshirts H&M.

Clairement McLaren c'est cela mais pas que.
Il faut lui reconnaitre au moins deux choses :
• D'avoir été un vrai créatif jusqu'au-boutiste.
• D'avoir été un artiste total.

On pourrait aussi lui reconnaitre le côté intransigeant dans sa démarche et dans sa manière de s'entourer de personnes qui allaient soit penser comme lui par conviction, soit par soumission.

Son plus beau fait d'armes reste certainement celui d'avoir abattu certaines digues culturelles de l'époque dans une Angleterre conservatrice.

De plus son objectif n'était pas exclusivement mercantile, mais plutôt nihiliste. En effet on sent bien que s'il est capable de créer, d'être novateur, c'est la destruction de cette étoile qui lui apporte le plus de satisfaction.

Sa volonté de détruire les Pistols peut sembler étrange tant ils avaient réussi leur coup (la radicalité, la provoc, l'usage des codes interdits, le fait de revendiquer d'avoir une figure de proue qui finalement n'est pas musicien (chose que l'on retrouvera plus tard chez les Happy Mondays)).

Alors oui, Sid peut être considéré comme une victime malgré lui... emprisonné entre Nancy et Malcolm vers le précipice.

Mais réduire l'impact de McLaren sur la culture, les arts graphiques, la mode à un groupe provoc serait erroné. On peut être sur qu'il a été finalement le précurseur de bons nombres de déparages depuis (la plupart du temps fait par des gens au talent, eux, beaucoup plus approximatif).

Après... la leçon reste un éternel recommencement : Ci c'est alternatif mais vendeur, un pur produit du business (Coucou Virgin) mettra forcément la main dessus.

Pour les plus curieux, je vous invite à creuser la discothèque de Lydon (Johnny Rotten). Avec son projet P.I.L. il à d'ailleurs produit quelques tubes (This is not a love song, Rise, l'album Metal Box), et fait d'excellents featuring (Allez écouter bien fort le Open Up avec Leftfield).

Bref pour finir sur ce roman graphique, clairement c'est une réussite. Le parti pris graphique est parfait pour faire ressentir la tension de l'époque, les moments fun comme ceux moins drôle.