couverture
©Casterman/Comès, Didier

La maison où rêvent les arbres
La maison où rêvent les arbres

pour 2 notes.

Romans Graphiques -
Couleur : <n&b>
Edition Casterman - 01/10/1995
Collection Les Romans (A Suivre)

EAN : 9782203334625 | ID-BDovore : 3961




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Posté par le 2008-04-07 21:39:07

Une histoire déclinée en 4 chapitres, un peu comme quatre saisons. Un album qui se termine par un texte de Gabriel Yacoub : « L’homme vert, le feuillu ébahi ». Un texte dont le dernière phrase est « Le XXIème siècle sera vert ou ne sera pas. Je me languis déjà de ce nouveau printemps ».
Heureusement que le vert est la couleur de l’espoir car ce « nouveau printemps » tarde fort à venir et n’est pas prêt, je pense, d’arriver…
Entre rêve et réalité, Comès narre ici une longue fable qui est une véritable ode à la nature ; cette nature qu’il aime –que nous aimons, je pense- non dérangée ; telle qu’elle était à l’aube des temps.
Très curieux tome, qui peut rebuter ceux qui n’osent pas plonger dans les rêves de l’auteur. Le début ?… trois grandes planches composées de cases emplies de larges traits noirs. Ce n’est qu’en fin de la troisième que l’on comprend –par une sorte de zoom arrière- que toutes ces larges lignes forment l’œil d’un héron. Ce dernier s’envole. Un marais. Un canoë. Un couple. Un vol de canards. Une panthère aperçue sur la rive. Le brouillard. Les oiseaux des marais qui se transforment en ptérodactyles. Le même canoë, la jeune femme assise à l’avant. Maniant la gaffe, le personnage à l’arrière a tout du « passeur des morts » qui faisait traverser les âmes sur le fleuve Styx au temps de l’Egypte antique, etc.
Dur dur si vous survolez ces pages (ce que beaucoup feront) car cette BD est quand même « difficile ». J’avoue avoir eu un peu de mal pour rentrer dans le « jeu » de Comès, ici tout à fait à l’opposé –par exemple- de « son » Ergün l’errant.
Mais le dessin est somptueux dans sa (fausse) simplicité. Un excellent travail de noir et blanc m’a fait entrer dans un univers nouveau assez déconcertant pour ceux qui ne connaissent pas l’œuvre de cet auteur.
Un nouvel album « à part », quelque chose d’à nouveau inédit, grand dans sa conception, attirant pour les « connaisseurs » mais qui peut paraître fort rebutant aux autres.