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©Édition de la Semaine de Suzette/Caumery
Paru dans la Semaine de Suzette en 1914. Originellement n°5 de la semaine, sera renuméroté 2 par après pour suivre la chronologie.

T2 - Bécassine en apprentissage
Bécassine

pour 1 notes.

Autre - /
Edition
ID-BDovore : 41969

Synopsis : Séries de planches parues dans le journal La Semaine de Suzette de 1914.


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Posté par le 2013-03-13 19:42:20

« Bécassine en apprentissage » ?…
C’est 61 planches d’un rare bonheur où l’on constate qu’une petite provinciale, venue de rien, va s’élever, à son aise, dans les grades de la société d’époque.
C’est 61 planches, chacune de 03 strips sans bords, avec le texte en dessous pour expliquer l’action, chacun des 03 strip étant affecté d’une petite maxime en rapport avec ce que le lecteur va découvrir.

« Bécassine en apprentissage » ?..
C’est d’abord s’asseoir, près d’un grand feu de bois, dans un siège accueillant.
C’est ensuite prendre ce tome, lourd, prendre le temps de le regarder, de le peser, de voir qu’il est complet, d’ensuite le humer avec sa soixantaine de pages –certes jaunies- mais qui sentent si bon le vieux papier.
C’est ensuite se dire « Bon sang !.. Ca a bientôt cent ans.. Et j’en suis le témoin, le gardien presque… »
C’est regarder la reliure, point par point, à la ficelle, fait main…
Et puis… et puis… la tranche… en tissu… se dire que son père, son grand père même –à près de 60 balais- ont pu la toucher. A mon tour d’y mettre la main, comme l’a déjà fait mon fils et comme le fera –sans doute- mon petit fils… Ca fera cinq générations…

C’est ensuite ouvrir chaque page… comme entrer dans une nouvelle pièce de musée… doucement…
C’est aussi rire doucement de celles et ceux qui croient qu’un ou plusieurs albums sont « cultes » car lus par plus d’une dizaine de lecteurs… N’importe quoi.. C’est me souvenir en m’esclaffant d’un « djeune » qui cherchait un « vieil » albums, « ooh.. d’au-moins cinq ans !… » (dixit..) parmi ceux que j’exposais. « Cinq ans »… une broutille…

C’est ensuite se repaître d’un dessin -certes antique, révolu même- mais qui montre l’évolution de la bande dessinée, de sa mise en place, de son décor, de ses artistes, de ses « vedettes » d’alors ; des vedettes qui faisaient vibrer les foules en vivant tout simplement, sans s’encombrer des nombreux artifices qui font gonfler une histoire souvent très… plate.
C’est ensuite se sentir gagner par une douce chaleur, par une lumière un peu tamisée, en pensant que l’on a lu quelque chose de bien, fait par des gens qui ne sont plus là et qui ne pensaient qu’à une chose : faire plaisir aux autres sans rien demander en retour.

Mais ça, ça n’existe plus…