Très décu par ce dernier tome qui vient bâcler la série. Tout y est : dessins baclés (on a peine à croire qu'il s'agit du même dessinateur que les deux premiers), et histoire conclue à la va-vite. On retrouve là le côté désagréable de Jodorowski, dans les derniers tomes de ses cycles (déjà vu dans les Technopères et les Méta-barons).

Je ne sais pas ce que Jodorowski avait fumé ce jour-là, mais le scénario est complètement déjanté ! Une histoire vraiment pleine de détours, agressive ; laquelle termine ce troisième et dernier acte d’une saga « illuminée ». C’est vrai, si l’on résume vraiment l’ensemble, il s’agit d’un énième combat du bien contre le mal mais les imbroglios scénaristiques en font un travail vraiment relevé.
Ce troisième tome, en lui-même, donne au lecteur nombre de réponses posées lors des développements des deux albums précédents. Mais ces explications m’ont paru avoir un petit goût de « vite fait, bien fait, et hop emballé » alors qu’il y avait –je pense- encore pas mal d’éléments qui auraient pu en faire un quatrième opus. Néanmoins, j’ai pris plaisir à terminer ce triptyque qui m’a également attiré par son graphisme. J’ai apprécié ce dessin dense, expressif, qui s’accorde vraiment bien aux visions du scénariste.
Un scénario général hors des sentiers battus. De superbes dessins. Un travail de maîtres. Un vrai bon moment de lecture.

6 ans.. pour ça.... par la malpeste!
Franchement c'est bâclé je mets un 5 tout de même car l'univers de Jodo ne saurait mériter moins, mais s'il avait pas envie de finir la série il avait qu'à l'abandonner...

Est bien dans l'opus des deux premiers et cloture bien le cycle !