couverture
©Delcourt/Moore, Alan

Filles perdues
Filles perdues

pour 5 notes.

Erotique - /
Edition Delcourt - 19/03/2008
Collection Contrebande

EAN : 9782840558118 | ID-BDovore : 50246

Synopsis : Durant plus d'un siècle, Alice, Wendy et Dorothée nous ont guidés à travers le Pays des merveilles, le Pays imaginaire ou les contrées d'Oz de notre enfance. Depuis leurs voyages, ces trois "filles perdues" ont grandi et sont prêtes à nous emmener, une nouvelle fois, dans un autre monde, celui de l'éveil et de l'épanouissement sexuel. Toutes trois se rencontrent au hasard des couloirs d'un luxueux hôtel autrichien en 1913 ; elles y révèlent leurs désirs et leurs plus intimes expériences.


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Posté par le 2008-09-12 17:58:27

« Filles perdues », c’est d’abord une très belle couverture au graphisme très 19ème siècle. C’est aussi une « brique » de plus de 300 pages à ne pas mettre entre toutes les mains car Moore s’est ici engagés sur les sentiers (très) brûlants de l’érotisme. Et j’écris le mot « érotisme » car ce livre est quand même catalogué « strictement pour adultes ». Je suppose que quelques censeurs pédants, au nom de la protection de l’âme des « petits n’enfants », et quelques grenouilles de bénitier auront eu leurs mots (leurs maux ?) à dire avant la sortie de ce livre.

Pourtant, sincèrement, quelques bisouquettes qui prennent l’air pour dire bonjour à quelques dadames, ma foi bien roulées ; cela heurte-t-il encore grand monde ?… A part peut-être quelques boutonneux libidineux qui se feront grande joie de paginer avidement les pages, il suffit de quelques « clics » sur Internet pour entrer dans d’autres mondes bien plus nauséeux que ce tome.

Parlons-en, du tome. Très belle couverture et conception de cet ouvrage comme une ancienne édition originale « d’Alice au Pays des Merveilles » ou de « Peter Pan". Joli. Très. Les choix graphiques surprennent également ; un mélange de modernisme et de traitement des dessins « à l’orientale », un petit quelque chose « d’exotique » qui sied bien au trait de Melinda Gebbie (épouse d’Alan Moore, d’ailleurs) , ainsi qu’à sa colorisation aux pastels. J’ai bien aimé car cet ouvrage est comme un grand livre d’illustrations, comme on en faisait beaucoup avant-guerre (la seconde) ; et se rapprochant plus des dites illustrations que de la BD comme on la conçoit.

L’histoire ?… hormis le postulat de départ surprenant, le scénario et ses développements sont, quand même, assez simples (je n’ai pas dit « simplistes »). Mais à part ça ?… c’est vrai, certaines scènes sexuelles sont très explicites mais la perversité est plutôt dans l’esprit et c’est plutôt à une certaine masturbation intellectuelle que j’ai eu affaire.