couverture
©Quadrants/Spiessert, Rudy

Les villes d'un jour
Les villes d'un jour

pour 2 notes.

Autobiographie, Autofiction -
Couleur :
Edition Quadrants - 01/03/2008
Collection Azimut

EAN : 9782302001145 | ID-BDovore : 51219

Synopsis : Une piquante évocation autobiographique de l’auteur qui a vécu douze ans, au sein du cirque familial, la vie itinérante des gens du spectacle. Une sacrée école de vie ! Les filles, les copains, les animaux en cage, l’acrobate homosexuel, la liberté des troupes du bloc de l’Est… La vie de notre planète, en concentré vitaminé !


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Posté par le 2008-07-02 21:52:21

C’est l’histoire de la vie d’un cirque. C’est l’histoire d’un petit monde de nomades qui se déplace de ville en ville, qui s’installe et donne ses représentations.

C’est l’histoire de gens qui utilisent routes et chemins pour donner aux petits et grands quelque chose dont ils ont souvent besoin : du rêve… Et c’est par le regard d’un « ch’tit’ gars : Rudy, que l’on pénètre dans ce monde –mystérieux pour beaucoup d’entre-nous- pour faire la connaissance de quelques acteurs de cette vie « à part » : le jongleur, le trapéziste, le dompteur, le magicien, le clown… sans oublier la copine de tous : la guenon Linda.

Tout ce petit monde vit, s’agite, pense et s’entraîne dans un seul but –souvent réussi- vous donner du plaisir…
Ces « villes », c’est d’abord une couverture qui attire de par sa composition graphique, ses couleurs. C’est ensuite la découverte d’une autobiographie de l’auteur. Spiessert a en effet passé son enfance dans un cirque.

Et c’est avec une sorte d’émerveillement qui lui est resté qu’il nous narre les aventures de ces « autres gens du voyage ».
Ces « villes », c’est une narration faite comme par les yeux et le cœur d’un enfant ; une narration faite de vécu, de poésie et –surtout- de tendresse. Ici pas de choses compliquées, de scénario alambiqué, de bagarres interstellaires… non, c’est juste une simplicité des choses et des gens qui est faite avec justesse et comme vue par l’imaginaire d’un enfant.

Ces « villes », ce sont des saynètes que l’on découvre au gré des pages, des petites histoires faites d’une réelle sincérité et aussi de drôlerie. Le dessin ?… il paraît simple dans son trait. Mais ce dernier, sous une fausse ligne « puérile », parvient à nous montrer –dans des lignes et constructions graphiques claires- la vie de ces artistes méconnus.

Une BD attachante, qui « ne mange pas de pain », mais que l’on prend plaisir à découvrir, à suivre, embellie également par une palette de couleurs chatoyantes. Car le cirque n’est pas quelque chose de triste, mais une unité de personnes qui arrivent à « éclairer » sur leur passage. Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde.
Joli que tout cela.