couverture
©Delcourt/Meunier, Henri

Après la nuit
Après la nuit

pour 4 notes.

Western - /
Couleur :
Edition Delcourt - 04/06/2008
Collection Conquistador

EAN : 9782756010632 | ID-BDovore : 52655

Synopsis : Il fait bon vivre à Westwood City, Kansas, grâce au shérif, Jude Stanton, et à sa réputation qui en fait une véritable légende vivante. Personne ne sait plus exactement à quand remonte la dernière fois où quelqu'un a osé le défier. Mais tous se souviennent qu'il s'appelait Jédediah Cooper... comme écrit sur sa tombe.


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Posté par le 2021-02-13 20:00:15

Depuis longtemps je voulais lire cette BD, je dois dire que je suis un peu déçu par le contenu. Il y a d'indéniables qualités dans ce récit, c'est certain ; cependant l'histoire stagne et manque un peu d'action à mon goût. Un western hors du temps, très différent de ce que l'on peut voir habituellement. Le dessin est très bon, peut-être un peu trop sombre... Une curiosité, cela ne fait pas de doutes.




Posté par le 2008-09-16 22:34:57

Imaginez… quelques notes de « l’homme à l’harmonica » titillent vos oreilles, les vrillent bientôt. Le vent, le sable, la chaleur s’insinuent dans votre esprit. La musique enfle, gonfle ses notes et vous emmène là où les auteurs souhaitent vous rencontrer : dans « il était une (autre) fois dans l’ Ouest ».

Le scénario ?… une ville de ce vieil Ouest sauvage, un shérif aux méthodes radicales qui en ont fait une sorte de légende, un rien de sexe, de la violence et –surtout- un inconnu qui y débarque en traînant deux cadavres. Seulement voilà : l’homme dit s’appeler Jedediah Cooper, comme le nom inscrit sur la tombe du dernier homme qui avait osé défier le shérif… alors : « résurrection » ?.. ou ?…

Je m’attendais à quelque chose d’explosif. En réalité, il s’agit plutôt –et c’est ce qui en fait sa force- d’un western intimiste où l’image « parle » souvent plus qu’un texte. Cette ville d’ailleurs est une sorte de personnage à part entière. Elle respire et vit, tirant sa substance de ce que devait être l’Ouest de la fin des années 1800.
Ce western tire aussi sa force visuelle par une colorisation aux tons « crépusculaires » qui préfigure elle aussi cette sorte de « fin du temps des cow-boys ».

Au dessin ?… Guérineau (Le chant des Stryges) montre ici –et de quelle façon- une autre facette de son talent. Jouant des archétypes du genre, il distille la tension, joue sur les regards des intervenants, effectue des cadrages serrés… un peu comme ces « spaghetti westerns » qui me sont chers. A sa façon, Guérineau fait « sentir » ses pages, balance des silences qui sont d’autant efficaces.

Un grand western ?.. sûrement. Un « autre » western ?… aussi. Un scénario ciselé, efficace, diabolique dans sa construction se marie avec un dessin somptueux par moments. Histoire, dessin, couleurs : une excellente alchimie des trois genres pour un tome vraiment captivant.