couverture
©Dupuis/Lax

T2 - La brousse ou la vie
Les tribulations du Choucas

pour 2 notes.

Polar-Thriller -
Edition Dupuis - 01/06/2008
Collection Repérages

EAN : 9782800139234 | ID-BDovore : 53292

Synopsis : source éditeur:
France, terre d'asile ?
Quoi de plus naturel pour un volatile que de prendre régulièrement son envol. Après le Népal (Trekking payant), c'est au Mali que le Choucas vient poser ses pattes et sa valise. Notre détective au costard noir et à la chemise jaune est à la recherche du jeune Benoît, dont la fugue sur la terre de ses ancêtres inquiète beaucoup ses parents adoptifs français. Bon garçon, bon élève, apparemment pas concerné par la drogue, le jeune Franco-Africain a quitté Paris sans raisons apparentes. Quoique : il semblerait que peu de temps avant son départ, Benoît ait été victime de la part de la Police Nationale d'un contrôle au faciès particulièrement musclé...



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Posté par le 2008-09-26 23:03:15

On retrouve le Choucas au Mali. Notre détective parisien enquête sur la fugue de Benoît, un ado d’origine africaine adopté par des parents français. Benoît ?… il serait ici, sur la terre de ses ancêtres. Curieuse d’ailleurs cette fugue, car Benoît est quelqu’un de sensé, de réfléchi, bon élève également.

Alors, pourquoi avoir quitté Paris sans raisons ?… Ben, il semblerait que Benoît ait été victime d’un contrôle policier particulièrement musclé. Pour quelque chose de grave ou simplement pour « délit de sale gueule ». C’est ce que, entre autre, notre privé au costard noir va tenter de découvrir…

Les dialogues, une fois de plus, sont savoureux. Mais ce tome est aussi le fait que Lax critique ouvertement une frange de la police française dont certains membres se montrent souvent excessifs quand une personne contrôlée a la couleur de peau un peu trop foncée. De même il s’en prend vertement –et c’est tant mieux- au trafic d’êtres humains ; ce qui ne laisse vraiment pas indifférend.

Lax embarque à nouveau ici son Choucas, et le lecteur dans un polar de bonne tenue –parfois drôle d’ailleurs- MAIS : à force « d’appuyer » un peu trop sur les exactions de la police, j’ai l’impression que Lax –que j’apprécie beaucoup- a un peu oublié la construction générale de son récit. Cette sorte de charge virulente qu’il expose ici nuit –c’est un peu mon impression- à l’attachement réel que j’aurais pu ressentir pour ce tome.
Un tome grinçant quand même…