couverture
©Dargaud/Smolderen, Thierry

T1 - La dame de Dubaï
Ghost money

pour 6 notes.

Anticipation - /
Edition Dargaud - 22/08/2008
EAN : 9782205060201 | ID-BDovore : 54689

Synopsis : Manipulation ? Surveillance ? Renseignement ? L'équipe de contractors réunie par Kendricks, vétéran de la guerre contre le terrorisme des années 2000, bénéficie du soutien inconditionnel d la toute nouvelle administration néo-conservatrice américaine. L'enjeu ? Un secret qui pourrait faire vaciller toutes nos certitudes. Leur cible ? Une jeune milliardaire qui saute par dessus les fuseaux horaires avec une facilité déconcertante et fréquente les milieux d'affaires les plus fermés. A la pointe de la technologie des années 2020, le plan mis en oeuvre par Kendricks et ses hommes permettra-t-il de percer cette aura de mystère ? Ils ne le savent pas encore, mais la Dame de Dubaï a largement les moyens de se défendre. Sinon de contre-attaquer.


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Posté par le 2008-10-02 23:25:43

Le postulat de départ de cette histoire repose sur un fait assez curieux et véridique. A la veille des attentats du 11 Septembre 2001 à New York, des places financières ont constaté d’importants mouvements d’argent. Et ces transactions boursières n’ont, à ce jour, pas encore été élucidées.

Smolderen a ainsi élaboré un scénario haletant ; ce en projetant le lecteur une vingtaine d’années après les faits. Je me suis retrouvé dans une histoire qui mêle habilement la finance, l’espionnage, l’actualité internationale, le terrorisme. Si le narratif est de bien bonne facture, lui et ses développements sont surtout bien mis en évidence par le graphisme de Bertail. Ce dernier fait usage d’un trait réaliste net, précis, minutieux ; et joue de ce dernier dans une mise en page créative, aux nombreux éclatés qui attirent l’œil, le retiennent.

Ce graphisme est bellement inscrit dans une mise en scène au découpage évoquant une sorte de story-board d’un film. L’ensemble –assez complexe d’un premier abord- est d’un rythme pourtant trépidant et l’on reste scotché de la première à la dernière page. Je n’oublierai pas de mentionner la belle colorisation qui charpente carrément les cases, leur donnant véritable ampleur et profondeur.
Un bien chouette premier tome que cet « argent fantôme ». Argent dont on n’a pas fini de parler… et de rechercher…