couverture
©Slatkine/Gould, Will

T1 - L'idole verte
Red Barry

pour 1 notes.

Polar-Thriller -
Couleur : <n&b>
Edition Slatkine - 01/01/1981
EAN : 9782051003339 | ID-BDovore : 57210

Synopsis : Red Barry ?.. un roux costaud, athlétique, policier en civil de son état.
Red ?… un mec, un vrai. Un gars qui n’a vraiment pas froid aux yeux et qui, lors de ses enquêtes, outrepasse plus que souvent les ordres donnés par son supérieur, l’inspecteur Scott.
Red ?… un gars qui ne pense qu’à une chose ; faire respecter la loi. Et parfois SA loi. Pour ses enquêtes dans ce qui est une zone de non-droit, il va souvent bénéficier de l’assistance de Mississipi, une journaliste sur qui il peut compter ; sans oublier Ouchy Mugouchy, un jeune gars qui n’a pas peur de se mouiller en eaux troubles.

Red ?… mieux vaut ne pas avoir affaire à lui ; que l’on soit ch



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Posté par le 2009-01-23 23:34:34

Vous aimez le polar « dur de dur » ?… vous allez être servi, parce que Red Barry, c’est du « pur jus » !
Ces histoires plongent littéralement le lecteur dans ces années 30 et le font visiter –à leur façon- ce New York d’alors. Des hauts buildings aux bas-fonds, des nantis aux laissés-pour-compte, c’est le temps de la prohibition auquel on est convié.
Red Barry ?… pas de chichis et encore moins de fioritures : de l’action pure et dure mettant en scène des personnages pas piqués des vers. Et on accroche à cet enfer orchestré par un auteur qui sait ce que le mot « polar » veut dire.
Red Barry ?… un flic « borderline » qui applique SA loi à LA loi. Et qu’importent pour lui les moyens, pourvu qu’il y arrive.

C’est sous la plue de Will Gould, seul aux commandes de la série, qu’il fait sa première apparition –distribué par le King Feature Syndicate- dans divers quotidiens US dès le 19 Mars 1934. Cette BD paraît alors sous forme de strips avant de bénéficier d’une planche dominicale dès le 03 Février 1935.
Au fur et à mesure des épisodes Red, par l’entremise de son auteur, va prendre plus d’assurance, enfreindre souvent la loi pour faire appliquer la sienne. Les histoires vont ainsi devenir encore plus percutantes, plus réalistes, plus « politiquement INcorrectes ».

Les épisodes sont de plus en plus violents ce qui –chose plus que rarissime, sinon unique- amènera de véritables protestations du lectorat de l’époque.
« Vox populi, vox dei »… sous la pression des lecteurs, Gould devra interrompre son Red Barry. Nous sommes le 17 Juillet 1938.

Fini Red ?… oh que non… mais ce sera sous une autre forme : celle d’un feuilleton cinématographique. Dès 1938, treize épisodes seront tournés avec dans le rôle principal Buster Crabbe, une vedette de l’époque.
En 1940, on retrouve Red dans un petit supplément de quelques pages –format poche- d’un comic book. Mais ce sera le glas de sa carrière, du moins aux Etats-Unis.
En France ?… c’est dans mes bons vieux hebdos « Aventures » de 1938 à 1940 que je l’ai découvert. L’univers créé par Gould n’a pas été –à ma connaissance- censuré et offre ainsi de connaître –et surtout d’apprécier- cette série injustement méconnue.

Le dessin ?… un trait viril, nerveux, néanmoins bien lisible, surtout bien mis en valeur par un très beau travail en noir et blanc qui ne s’embarrasse pas de nuances.

Red Barry ?… du polar vrai de vrai ; une série méconnue –si pas totalement inconnue- mais qui possède un énorme mérite : celui d’avoir fait réellement vivre sur papier ces années-là et d’avoir donné un grand coup de pied aux « bien pensants » de l’époque.
J’aime beaucoup. Un grand coup de cœur.