couverture
©Kana/Yamada, Takatoshi

T13 - Dr Kotô, Tome 13
Dr Kotô

pour 1 notes.

Mangas - Seinen -
Couleur : <n&b>
Edition Kana - 05/12/2008
Collection Big Kana

EAN : 9782505004462 | ID-BDovore : 58092




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Posté par le 2009-01-29 01:12:42

On retrouve ici peu ou prou ce que j'avais déjà dit sur le tome 12 : la série se stabilise (enfin) à un niveau correct, sans que ça soit réellement transcendant (vraies définitions médicales notamment). Mais tout de même, on finit par parvenir à ressentir ce que l'auteur voulait depuis le début nous faire "avaler" sans jamais, pour le moment, réussir à entraîner une empathie qui ne soit pas feinte et aller au delà du discours bien pensant (sinon par pitié pour les efforts qu'ils se donnaient ?), c'est à dire la beauté hors du temps de l'environnement naturel de l'île, son calme reposant, voire nostalgique. En laissant du temps à sa première histoire de se développer, cette fois-ci bizarrement ça marche, et on commence à réellement apprécier cette île, à en voir les possibilités, à se laisser le temps d'en imaginer l'histoire (humaine et "naturaliste"/géologique et biologique) via ses reliefs, le vent et les nuages tout simplement, et tout cela par le truchement des interrogations d'un homme qui fait le point sur sa vie et qui perçoit la vraie valeur des choses (dis comme ça j'ai conscience que cela fait très nunuche et cliché, du "Dr kotô" habituel quoi. Me serais-je fait happer dans les méandres sectaires et bien cachées de la série ? ou tout simplement cette histoire serait le parfait exemple d'un chemin qui m'aurait touché plus directement ?).
Celà étant, on est tout de suite rassuré de voir que l'on lit bien du Dr kotô et qu'un homme en phase terminale d'un cancer finira par guérir miraculeusement sans aucune séquelle à la fin :D (histoire de laisser le Dr kotô devenir plus humble que humble, vu qu'il avait eu l'audace de croire qu'il n'y avait plus rien à faire! oui en effet, comme il le dit lui-même, qui est-il pour croire qu'il n'y avait plus rien à faire ? (même si dans 99.9% des cas, c'est le cas (mais pas le K de Kotô pour ceux qui ne suivraient pas :D ) alors que la force des miracles existe comme chacun le sait :euh: ça au moins ça lui apprendra à ne pas encore être parvenu à atteindre l'état de Saint comme Charles Ingalls dans la petite maison dans la prairie (bonne leçon en vérité :lol: )
Mais bon, pour cette fois, cette non-mort n'entraîne pas vraiment un soupir d'accablement devant tant de facilité scénaristique, mais plutôt davantage une satisfaction que le personnage puisse continuer sa vie avec sa famille (et de continuer sa contemplation de l'île, entraînant sans doute avec lui le lecteur (moi) bien content de la petite évasion rêveuse que l'histoire a suscité en lui ;) )
Pour le reste, on sera toujours de plus en plus fâché avec les personnages de fond dessinés par le fameux assistant prolifiquement terne, et aussi tout de même par une dernière histoire légèrement surenchérie par l'apparition d'une fièvre hémorragique sur l'île (ebola).
Quoi qu'il en soit, il faut tout de même noter que la série Dr kotô, toute guimauve - et scénario rocambolesque - de sortie en ordre de bataille, est très (très) loin d'égaler sur ce point une série comme "Angel heart", qui est pour le coup une insulte à l'intelligence d'un lecteur lobotomisé, mais c'est un autre débat.

Un point très novateur à retirer de ce 13e tome, se dégage néanmoins très nettement, et il me faut donc féliciter le fait qu'ENFIN, les différents protagonistes des histoires précédentes (qui n'avaient donc eu qu'un ou deux rôles ponctuels dictés par les besoins d'un scénario quelconque) acquièrent dorénavant une vraie valeur de personnalité (et d'évolution) et que l'auteur arrive maintenant à manipuler une bonne pléiade d'anciens personnages avec cohérence et surtout bcp plus naturellement. Enfin, les personnages semblent avoir trouvé une force de vie propre qui permet de les imposer sur la scène du manga (y avait-il besoin d'"une masse critique" de personnages ou de leurs actions avant de pouvoir obtenir ce résultat ? ) et le qualificatif de "comédie humaine" pourrait commencer à prendre sens si ça continue dans cette voir réjouissante. C'est sans doute le premier tome où autant de personnages déjà utilisés sont réapparus, et franchement, ajouté au reste des évolutions positives du manga (même si subtiles) cela n'augure que du bon pour la suite (et "pour une fois" serait-on même tenté de dire perfidement)