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©Glénat/Mitton, Jean-Yves

T3 - Les cauchemars de Moctezuma
Quetzalcoatl

pour 2 notes.

Historique -
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Edition
Collection Vécu

EAN : 9782723426749 | ID-BDovore : 9460

Synopsis : 1519. Année dite “du roseau”. Tenochtitlan. L’empereur Moctezuma a organisé un sacrifice rituel de plusieurs milliers de Xochimiqui sur la grande pyramide de Quetzalcoatl. Dissimulée sous une pile de cadavres que des esclaves enlèvent pour les conduire chez les équarrisseurs, la jeune Maïana en réchappe miraculeusement. Tous les siens sont morts et elle n’a plus qu’une idée en tête : assassiner Moctezuma pour se venger. Dissimulée dans une groupe, elle parvient à se faire accepter et à entrer au service de Chicome Tenoch, un des plus hauts dignitaires de Tenochtitlan. Un des rares qui l’aidera par pure bonté. L’homme est un curieux personnage, toujours masqué et semblant de faible constitution.
Pourquoi ?… Elle le saura une nuit où elle se donne à lui : Chicome est atteint de la lèpre et est en phase finale de vie. Maïana, à sa façon, est heureuse : elle est maintenant porteuse de cette lèpre et rien ne pourra plus arrêter sa farouche détermination et son ascension pour entrer dans l’intimité du souverain. Devenue une des favorites de Moctezuma elle attend son heure. Jusqu’au jour où elle retrouve sa jeune sœur Metztla, vivante, promise à un sacrifie ; un jour où la terre va trembler…



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Posté par le 2008-08-19 12:18:34

Encore un bon opus mitonné concocté par Mitton. On continue à suivre la vie de Maïana, vie qu’elle narre à un prêtre espagnol en attendant son exécution. Partie de rien, la jeune fille deviendra une des favorites de l’empereur et sera nommée « Malintzin de Tenochtitlan », une haute fonction enviée à la cour.
Pas mal, vraiment, MAIS : il faut lire l’histoire à son aise –j’ai même dû prendre quelques notes en cours de lecture- car il n’est pas aisé de comprendre toutes les dénominations d’époque –tant en lieux et en gens- qui parsèment les pages. Qui plus est, de nombreux personnages, des flash back, font qu’il faut lecture vraiment attentive pour tout bien comprendre de l’histoire.
Le dessin ?… toujours bien bon. Mitton possède une vraie patte mise au service d’un trait réaliste de belle facture, bien lisible, qui tend parfois au baroque ; et utilisé dans une mise en pages attractive, aux éclatés divers qui insufflent une véritable « vie dessinée » à la narration.
Un bien bon tome où j’ai –encore- plongé dans une histoire faite d’amours, de haine, de larmes et de sang. Une véritable épopée sur fond de couleur rouge et ocre ; rouge comme le sang et ocre comme le sable qui le boit. Pas mal du tout.