couverture
©Dupuis/Rosy, Maurice
Édition originale belge. Dos papier pincé rouge.

T6 - La corne de rhinocéros
Spirou et Fantasio (Editions Dupuis - série classique)

pour 12 notes.

Aventure - /
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ID-BDovore : 2079




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Posté par le 2014-12-05 07:18:32

Très bon album où l'aventure connait de multiples rebondissements !!!




Posté par le 2013-07-06 13:45:15

A la poursuite des plans disparus d'une voiture révolutionnaire - la Turbotraction -, Spirou et Fantasio doivent prendre de vitesse une bande de gangsters et sillonner la savane africaine pour retrouver le microfilm convoité. La clé du mystère se trouve dnas la corne d'un rhinocéros. Mais lequel ?

« Collant comme de la Seccotine », dit une expression largement passée de mode dont l’origine vient d’une marque de colle utilisée jadis par plusieurs générations d’écoliers. En donnant ce nom à l’un des personnages de La Corne de rhinocéros, son sixième album en tant que dessinateur attitré de Spirou, André Franquin sait-il que d’autres ont eu cette idée avant lui ? Douze ans plus tôt, en 1940, Fernandel chantait ainsi une ritournelle qui disait ceci : « On l’appelle Seccotine/Parce qu’elle colle à la peau/Tout comme un plat d’gélatine/ Colle à une portion de museau. »
Reporter au journal Le Moustique, la Seccotine de Franquin « colle » aux pas de Spirou et de Fantasio avec la même force adhésive que le sparadrap du capitaine Haddock. Les deux héros ne peuvent pas faire trois mètres, même au fin fond de l’Afrique subsaharienne où ils sont partis rechercher les plans secrets d’une voiture révolutionnaire, sans tomber sur cette pétillante demoiselle prête à tout pour rapporter un scoop à son rédacteur en chef. Sa pugnacité n’est naturellement pas du goût de Fantasio, lui aussi journaliste au Moustique, qui voit en elle plus une rivale qu’une collègue. Pauvre Fantasio, qui s’égare d’ailleurs dans des propos d’une misogynie bien malvenue… Egale de l’homme sur le plan professionnel, incarnation de la modernité féminine au guidon de son scooter dernier cri, Seccotine est aussi, pour Franquin, l’occasion d’étoffer son casting de personnages secondaires. Le (fantasque) comte de Champignac et le cousin retors Zantafio ont déjà été créés. Le diabolique Zorglub le sera bientôt. Le dessinateur met peu à peu en place un univers où les objets vont prendre une place considérable, à l’image de cette Turbotraction aux courbes profilées, symbole d’une des grandes obsessions de l’Occident des années 1950 : la vitesse. Préambule à l’Exposition universelle de Bruxelles de 1958, le style « atome » des dessinateurs belges issus de l’école de Marcinelle (du nom de la ville où était située la rédaction du journal Spirou) fait alors briller une esthétique peuplée d’objets futuristes et de mobilier aux lignes épurées. Autant que Seccotine aux basques de Fantasio, Franquin « colle » à son époque.