Publié par Kid le 2025-01-18 13:16:06

On m'a offert cette BD dont je ne connaissais pas les auteurs. J'ai été très agréablement surpris par l'écriture de l'histoire qui nous plonge d'étapes en étapes dans du fantastique inattendu, avec des touches très subtiles pour ancrer les événements et caractériser les personnages. Le dessin est parfois un peu maladroit mais, finalement, convient très bien au récit. Une belle découverte !

Publié par EdM le 2025-01-17 16:35:28

Que des croquis et dessins en Noir & Blanc
superbe
Cette édition spéciale du tome 11 de Murena, intitulé LEMURIA , propose les crayonnés de l’album. Il a été tiré à 3000 exemplaires, tous numérotés.
Ainsi, on peut admirer le formidable coup de crayon de Théo Caneshi. Il y a une force dans son crayonné, une utilisation du noir, blanc, gris, qui est formidable à voir. On constate aussi que Théo se fait plaisir avec les recherches des personnages, de positions ou même de récréation personnelle sur les cotés des pages. Voir ce travail est impressionnant et très intéressant.
Si vous êtes fan de Murena ou de beaux dessins aux crayons, je ne peux que vous conseiller d’essayer de vous procurer ce très beau livre.

Publié par EdM le 2025-01-17 16:32:59

Cela fait maintenant trois tomes que Theo Caneschi a remplacé le regretté Philippe Delaby sur Murena. Il n’y a pas à dire, l’artiste italien a su montrer son talent et son style sur cette série.
Mort d’un sage nous permet de retrouver Lucius Murena et de le voir revenir en meilleure forme. Mais la conspiration existe toujours, et Lucius va devoir faire des choix.
Dufaux nous régale à nouveau avec ce tome. Cette bande dessinée sur Rome est assez différente de ce que nous pouvons voir dans d’autres BD. Le scénariste nous offre à nouveau un bon thriller historique, qui nous enchante et nous donne envie de toujours en lire plus.
Theo Caneschi fait toujours autant de merveilles au dessin. C’est beau, mais surtout, c’est un dessin vivant que nous retrouvons sur ces planches. Un dessin efficace et remarquable. L’artiste italien nous régale de son talent. La reconstitution est grandiose.
Un nouveau tome de la série Murena que les « aficionados » apprécieront et qui reste un excellent divertissement !

Publié par EdM le 2025-01-17 16:20:28

Jean Dufaux nous offre un bel épisode. Nous retrouvons le héros qui a perdu la mémoire, parce qu’il a été drogué et qui se retrouve entre les mains de cette intriguante nommée Lemuria. Nous le suivons, alors qu’il prend la route vers Rome, où un complot continue de se mettre en place et dont on dit à Neron que son ami Murena en fait partie.
Il y a aussi cette femme, cette guerrière, cette gladiatrice, qui veut rencontrer l’empereur. Pourquoi d’ailleurs ? Et surtout, du fait de sa fuite, Murena se fait une nouvelle ennemie…
Dufaux maitrise ses diverses intrigues pour notre plus grand plaisir. Le récit est crédible et passionnant. Dufaux fait très fort. Les personnages sont forts et intéressants, voir même parfois plutôt ambigus.
Un récit se lit comme un excellent thriller, servi par un suspense incroyable.
Théo est un grand artiste. Ces planches sont magnifiques et grandioses. Tout est parfait. La reconstitution historique est très belle. Il nous montre de beaux personnages féminins comme Lemuria ou L’hydre. Deus femmes totalement différentes et dont certaines gardent bien leurs mystères.
Les couleurs de Lorenzo Pieri sont tout aussi belles et donnent à voir de bien belles planches. Les artistes gardent l’esprit du regretté Philippe Delaby.
Un bonne surprise, qui ouvre de nouvelles perspectives pour la suite des aventures de Murena.

Publié par EdM le 2025-01-17 16:15:09

Cela fait quatre ans que Philippe Delaby nous a quitté, quatre ans qu’est sorti le dernier Murena.
Mais Jean Dufaux, malgré la douleur de la perte de son ami, a décidé de mener la série à son terme, avec un nouveau dessinateur, Théo Caneshi, que Delaby estimait beaucoup.
Il a fallu du temps pour qu’il adapte son style, travaille les personnages créés par Delaby et se sente à la hauteur de la tâche.
Le dessinateur n’a pas fait un copié-collé, au contraire. Nous voyons qu’il a su imposer son style, tout en conservant une certaine homogénéité avec celui de Delaby. Il nous offre de magnifiques planches, mises en beauté aussi par les fantastiques couleurs de Lorenzo Pieri. Il donne du rythme à ce "thriller" antique qui nous captive du début à la fin. D’ailleurs, pour bien apprécier le travail de ce dessinateur italien, cette première édition est accompagnée d’un cahier graphique où nous pouvons nous délecter de son talent.
Quand à l’intrigue de ce dixième chapitre, elle démarre un nouveau cycle en nous lançant sur de nouveaux complots dont Néron est la cible et où Lucius Murena est encore le dindon de la farce. Il est utilisé contre son gré, pour piéger Néron, alors qu’il a réussi à regagner sa confiance.
Il nous tarde de vite lire la suite, du coup.
Ce dixième chapitre de la série est un très bon récit, un nouveau départ pour un cycle qui semble très prometteur. Théo Caneshi prend le relais de Philippe Delaby avec brio, tout en respectant le travail accompli par celui qui nous avait époustouflé jusque là.

Publié par EdM le 2025-01-17 16:06:54

Le grand incendie de Rome, qui a laissé sa trace dans l’Histoire, est donc maintenant éteint. L’heure sera bientôt à la reconstruction, mais l’Empereur Néron doit d’abord rendre des comptes à son peuple. Les rumeurs ont, en effet, accusé Néron d’avoir lui même organisé cette catastrophe pour construire une ville plus à son image. L’autre rumeur, accusant les Chrétiens, alors vus comme une secte dangereuse par les Romains, va être une cruelle opportunité pour le dirigeant de l’Empire, celle de détourner la vindicte populaire vers d’autres que lui.
C’est donc en respectant scrupuleusement le contexte historique que Jean Dufaux a écrit la suite de cette excellente série. S’il romance, en toute logique, cet épisode de l’Antiquité, il fait toujours attention à bien intégrer les faits de l’époque, et même leurs rumeurs qu’il sait parfaitement exploiter au profit de son scénario.
Tout cela donne un récit passionnant, d’une grande intensité dramatique. Nous assistons à ces nouvelles persécutions, terribles, spectaculaires, des chrétiens. Cette bande dessinée nous rappelle, une fois encore, combien il est facile de trouver, parmi les minorités, des coupables bien pratiques pour calmer la colère du peuple. Si, fort heureusement, les accusés ne sont plus aujourd’hui soumis aux méthodes horribles de Néron, le principe de fond, lui, reste hélas toujours d’actualité.
A l’excellence du scénario répond aussi l’excellence des dessins. Delaby réalise des planches toujours aussi bluffantes. Personnages ou décors antiques sont criants de vérité. Le coloriste, Sébastien Gérard, respecte merveilleusement bien ces graphismes en leur offrant un habit de couleur splendide et des jeux de lumière qui le sont tout autant, captant parfaitement l’ambiance de chaque scène.
Encore une grande réussite !

Publié par EdM le 2025-01-17 15:57:24

Nous avions quitté Murena, l’an dernier, sur le déclenchement du terrible incendie de Rome. On ne s’étonnera donc pas de trouver un nouvel album empreint d’une ambiance apocalyptique. Ici, la splendeur des dessins de Delaby trouve un écho particulier. Le feu magnifie Rome au fur et à mesure qu’il la détruit. Un paradoxe qui tient au talent du dessinateur qui dépeint avec la même efficacité des scènes de paniques, constituées de nombreuses cases, et des visions de désastres prenant une page complète.
Ainsi, le lecteur est totalement fasciné par ces flammes et il est saisi par la peur des Romains. Certains gardent leur calme tandis que beaucoup paniquent. Nous vivons la catastrophe avec ses habitants. Pour se faire, Dufaux a imaginé de multiples scènes où il met en avant des personnages quasi anonymes, dont certains parviennent à survivre tandis que d’autres courent à leur perte. Des destins posés sur le papier, sur un mode qui rappelle légèrement les films catastrophe, mais sans en conserver les mauvais côtés. Le scénariste ne veut surtout pas s’attarder sur des personnages et développer des dialogues ou des situations qui frôleraient la mièvrerie. Il préfère la rapidité, le destin saisi sur le vif, au moment où la vie d’un homme ou d’une femme se joue. L’aspect dramatique n’en est que plus fort. Cette multitude de personnages forme un tout, la ville de Rome. Avec eux, c’est la cité qui se consument. C’est finalement elle qui tient le premier rôle une bonne partie de l’album.
Murena, lui, n’est que peu visible. Le personnage qui, finalement, apparaît le plus est l’empereur. L’homme est toujours aussi contrasté. Tantôt détestable, tantôt sympathique, il ne peut que déstabiliser le lecteur. Une excellente chose pour apprécier le livre qui installe tout doucement une suite qui devrait s’avérer tout aussi dramatique. Car, cette fois, il va être question de la persécution des Chrétiens. Un sombre épisode en perspective.

Publié par EdM le 2025-01-17 15:46:29

Les auteurs nous auront fait attendre pour découvrir la suite de ce très beau péplum. Près de deux ans et demi nous auront séparés du tome 6. Mais le plaisir de la lecture reste toujours le même une fois remémorées les intrigues précédentes.
Le périple en Gaule aura été de courte durée et, finalement, nous revoici déjà dans la grande cité de Rome, belle mais fragile comme vont le démontrer les feux de l’Histoire. Mêlant toujours réalité et fiction, Dufaux implique Murena et ses ennemis dans l’incendie qui va détruire une grande partie de la ville en 64 après J.C. Le scénariste intègre d’ailleurs parfaitement à son récit le contexte politique et religieux de l’époque, montrant les liens qui s’étaient tissés entre les chrétiens et Néron grâce à son épouse, Poppée.
Nous suivons donc avec plaisir ce nouvel épisode qui constitue une partie du puzzle de ce drame antique. Les feux qui dévorent l’âme de ses héros vont sans doute signer la chute d’un peuple. Des destins terribles qui sont magnifiés par les dessins splendides de Delaby qui nous impressionne par le réalisme de ses planches. Il trouve, pour parfaire cela, un allié de choix en la personne de Petiqueux, qui réalise – une fois encore – une superbe mise en couleur.
Profitons de cette chronique pour vous informer que le hors-série du magazine L’Histoire, dédié à la Rome de Néron, est illustré par les images de Murena. Si ça n’est pas une reconnaissance ça !
Revoici enfin cette magnifique série dans nos bacs. Plus de 2 ans d’attente cela aurait été un excellent prétexte pour oublier cette série et passer à autre chose… Mais rien n’y fait je suis toujours autant pressé de lire chaque nouveau tome de cette série.
L’intrigue se déroule toujours dans le centenaire après Jésus-Christ mais l’action, contrairement au tome précédent, revient à Rome et laisse la Gaulle pour le moment. Le scénario est fort bien ficelé et mêle avec audace, courage et perspicacité une aventure des plus intéressantes au sein même de l’organisation politique et religieuse de la plus grande cité de cette époque.
Le pari assez risqué de se pencher une fois de plus sur le personnage de Néron et sur ce fameux incendie qui ravagea Rome est toutefois réussi et cela je pense grâce aux dessin splendides de Delaby qui ne nous lasse pas de surprises et de beauté.
Le seul reproche que je saurais faire à cette série consiste en l’immixtion dans les faits historiques d’une part de création par les auteurs. Certes la série a été imaginée comme telle, à mi chemin entre historique et fictif mais pour la plupart des lecteurs l’histoire racontée sera accueillie comme du pain béni et comme la réalité … Ce qu’elle n’est pas !

Publié par EdM le 2025-01-17 15:30:19

Voici le début du second cycle de la superbe série Murena, une série qui nous avait séduits par son scénario, par ses intérêts historique et pédagogique et enfin par le dessin époustouflant de réalisme de Delaby.
Avec plusieurs références obligatoires aux événements relatés dans les tomes précédents, ce tome 5 pourrait cependant presque se lire sans connaître les autres. Maintenant, je gage que ceux qui ne feraient connaissance avec Murena qu’à partir de cet album n’hésiteront pas à se procurer les autres !
La compréhension de ce tome est aisée même si on rencontre dans l’histoire cette vision de la déesse noire, mirage probablement dû à une drogue, qui épaissit le mystère de cette saga pourtant fidèle à l’Histoire. On voit entrer à nouveau en scène Balba, l’ex-gladiateur, on note l’importance du rôle d’Arsilia, on découvre Pierre qui devrait apporter sa pierre à l’intrigue, sans oublier Tigellin ou Pétrone qui semblent aspirer à des destins hors du commun… Tous les personnages ont de fortes personnalités et des ambitions qui ne peuvent que rendre d’autant plus intéressant le récit.
Ce tome 5 est un régal, la reprise tant attendue de cette fresque de qualité que nous proposent Dufaux et Delaby.
A lire impérativement !

Publié par EdM le 2025-01-17 15:22:11

Complots, érotisme et action s’entremêlent dans ce que je n’hésiterais pas à appeler un chef d’œuvre.
J’avoue qu’au départ, quand j’ai vu un album « péplum historique », j’ai eu peur de me retrouver dans une série du genre Alix… Et non… Jacques Martin n’est pas là! Et heureusement! Le dessin est superbe, l’intrigue est réelle et basée sur des recherches poussées et vérifiées.
Merci, ça m’a redonné envie de me lancer dans de grande fresques historiques.
A lire!!!

Publié par EdM le 2025-01-17 15:07:19

Même si on la connaît, un peu, l’histoire de Néron reste un recèle de surprises. En fait, le véritable terme pour la définir serait « saga ». Une succession de coups bas, tromperies, mensonges, coucheries etc… Au final, on se dit que Sir Spelling n’a rien inventé et du coup, les Dallas, Dynastie et autres Beverly Hills en deviennent presque fades. Après Néron, on aimerait savoir à qui ils comptent s’attaquer.

Publié par EdM le 2025-01-17 15:01:33

Le second tome du cycle de la mère, « Envoûtant ». Toute la série l’est à vrai dire. Le dessin est fouillé, léché, profond. Comme le scénario. Alors soit, l’histoire est déjà écrite puisqu’ils nous retracent les évènements marquants de l’accession de Néron au pouvoir, mais ils réussissent à nous faire entrer complètement dedans. Coup de théâtre également, Néron s’affirme ici, comme un véritable génie politique, loin de l’Image colportée de tyran pyromane. Beaucoup plus visuel et moins théorique qu’un livre d’histoire, on arrive d’autant plus facilement qu’on en a envie, à vouloir connaître la suite.

Publié par EdM le 2025-01-16 19:42:39

e choix entre l'honneur de la famille et l'amour a été fait : Takeo renonce à son mariage avec Kaede afin de suivre la Tribu, tandis qu'elle devient la femme la plus puissante du Japon. Chacun va devoir œuvrer séparément afin de rétablir l'équilibre politique mis à mal suite à l'assassinat du chef Tohan et surtout, survivre dans l'anarchie qui règne entre les trois clans. Les alliances et les trahisons se font et se défont : qui va prendre le dessus ?

Ce tome quatre commence le deuxième cycle de cette palpitante série. Néanmoins, il n'y a pas de réelle coupure avec ce qui précède et la continuité est parfaite. Ici, Stéphane Melchior alterne très habilement les points de vue entre le couple de jeunes gens pour faire avancer petit à petit leurs destins respectifs qui sont finalement intimement liés à ceux des différentes factions. Ces deux personnages, bien qu’éloignés géographiquement dans cet épisode, sont en réalité très proches dans leur évolution personnelle, des informations sur l'un influençant l'autre. Les textes sont toujours aussi subtils et incisifs, posant les intrigues de palais, les échanges violents ou encore les manigances en sous-main. Le lecteur se retrouve toute la caractérisation du Japon des samouraïs où tout est codé : la sagesse, le pouvoir et les sentiments.

Benjamin Bachelier accompagne magnifiquement la narration de son trait délicat, faisant la part belle aux postures, aux attitudes et aux expressions des personnages, ainsi qu'aux atmosphères envoutantes. Les couleurs intenses, vives et profondes participent grandement au plaisir de lecture. La dimension anthropomorphique ajoute une touche d'onirisme qui colle impeccablement avec le récit, permettant de découvrir de façon habile le caractère des acteurs.

Une adaptation flamboyante des romans qui, depuis le début, maintient un très haut niveau de qualité. Elle mérite amplement le détour : un classique aux thématiques universelles qui vous fera vibrer, assurément.

Publié par EdM le 2025-01-16 19:39:00

Alors que Takeo s'apprêtait à tuer sire Iida, chef du clan Tohan, il est fait prisonnier par la Tribu. Son père adoptif, Sire Otori, est désormais condamné, seul aux mains d'ennemis trop puissants. Quant à Kaede, sentant la mort roder autour d'elle et de ceux qui lui sont proches, elle sombre peu à peu dans la mélancolie... Takeo devra-t-il renoncer à son nom ? Les deux amoureux parviendront-ils à joindre leur destinpar delà les coups du sort ?

Publié par EdM le 2025-01-16 19:33:07

La saga du Clan des Otori, adaptation des romans de Lian Hearn, se poursuit de plus belle dans ce Tome 2, à la toujours très belle couverture, où nous retrouvons le jeune Takeo, ainsi que son maître Otori Shigeru, qui l’a sauvé du massacre des siens. Tous deux, accompagnés de Muto Kenji, se rendent au mariage qui doit unir Shigeru et Kaede Shirakawa, et ainsi sceller une union politique, mais qui s’avère être en fait un piège orchestré par Iida Samaru, puissant chef du clan Tohan.
Si le premier volume nécessitait une lecture attentive face au nombre des protagonistes, cette suite se parcourt avec plus de fluidité, les personnages et enjeux étant installés. Les pouvoirs de Takeo, et son appartenance à la Tribu ayant été révélés, les préparatifs du mariage vont être l’occasion de faire la démonstration de cet atout majeur dans cette lutte clanique.
Les dessins et couleurs de Benjamin Bachelier continuent à participer au succès de cette fresque épique, et les passages dans le surnaturel donnent une nouvelle dimension au récit et aux luttes intestines de ces familles du Japon du XVIème siècle.
Ce deuxième opus du Clan des Otori – Le silence du rossignol maintient le rythme et l’intérêt pour la saga, et nous laisse dans l’impatience d’en lire la suite !

Publié par EdM le 2025-01-16 19:29:30

Benjamin Bachelier au dessin, et Stéphane Melchior au scénario, se lancent dans l’adaptation de la saga à succès de l’écrivaine britannique Gillian Rubinstein, aka Lian Hearn, Le clan des Otori.
Nous voici plongés dans un Japon médiéval imaginaire, au XVIème siècle, au cœur de luttes claniques dans lesquelles s’insère le destin du jeune orphelin Tomasu, qui est recueilli puis adopté par un seigneur du clan des Otori, Otori Shigeru.
Ce premier tome est une véritable épopée teintée de fantasy, où les alliances se font et se défont sur fond de vengeance, et dans laquelle le fragile Tomasu va peu à peu se révéler et acquérir un puissant savoir.
Le dessin semi-réaliste de Benjamin Bachelier (Cœur des ténèbres, Delcourt, 2019) est très réussi sur ce premier volume intitulé Le silence du rossignol. Déroutant au premier abord, avec une représentation de visages parfois difformes et torturés, on accroche vite à son style graphique, et on se retrouve surpris par certaines cases qui tendent vers l’estampe japonaise ! L’adaptation de S. Melchior est quant à elle fluide, et réussit à ne pas perdre le lecteur au milieu de ces clans, tribus et familles !
Ce Tome 1 du Clan des Otori est une réussite, et lance avec brio l’adaptation de la tétralogie romanesque de Lian Hearn !

Publié par EdM le 2025-01-16 19:21:03

Le Feu de Dieu est le titre du second tome de la série Les Piliers de la Terre, l’adaptation en bande dessinée du grand roman de Ken Follett, par Didier Alcante et Steven Dupré. Cette suite est remarquable, que ce soit pour le scénario ou le dessin.
Tout d’abord, Didier Alcante fait un très bon travail d’adaptation. Il réussit à éviter les pièges de cet exercice. Adapter un roman n’est pas qu’un simple boulot de retranscription du texte. Il faut savoir le construire pour pouvoir le mettre en cases et trouver le bon rythme, ainsi que la bonne marche qui permettra aux lecteurs d’être happés par le récit. C’est ce que réussit à faire le scénariste de La Bombe. Il parvient à bien faire ressortir les moments forts du livre et nous permet d’avoir une histoire qui tient la route en BD.

Cette fois-ci, nous allons voir comment Tom va devenir le bâtisseur de la nouvelle cathédrale de Kingsbridge, mais en faisant des choix difficiles. Nous allons découvrir certains enjeux politiques qui tournent dans cette région et dont le prieur Philip pourrait être le dindon de la farce. Alcante sait entretenir le suspense et la tension pour ce tome 2, riche en rebondissements.
Steven Dupré a un coup de crayon incroyable. Ses planches, mises en couleurs de façon sublime par Jean-Paul Fernandez, sont de toute beauté. Nous avons droit à des plans absolument fabuleux, comme la vision de Kingsbridge, vue d’en haut, sous la neige. L’artiste donne vie avec une rare facilité aux personnages du roman, faisant bien ressortir les expressions et les émotions dans leurs visages.
Le Feu de Dieu est un second tome qui prouve que l’adaptation en bande dessinée des Piliers de la Terre est un très bel évènement et qu’elle fera date dans le monde du neuvième art. En attendant, plongez-vous dans le Moyen Âge et suivez les aventures de Tom le Bâtisseur, de sa famille, du père Philip et des autres personnages principaux qui marquent cette saga historique.

Publié par EdM le 2025-01-16 19:15:57

Les Piliers de la Terre est un grand roman signé Ken Follet, qui a déjà connu une adaptation en série TV. Le passage à la BD est un gros travail auquel s’est attaqué Didier Alcante.
Après avoir lu ce premier tome, on se rend compte que le scénariste a réussi son pari.
Ce premier tome sert d’introduction et permet de faire connaissance avec certains des protagonistes récurrents en mettant en place les diverses intrigues qui vont enrichir ensuite l’intrigue et poser les bases pour la suite.
Grace à des dialogues bien choisis, il explique les divers enjeux de la série prévue en six tomes. Politique, religion, amour, amitié, trahison, tout est là pour nous offrir un récit passionnant.
Steven « Kaamelott » Dupré s’y connait en ambiance médiévale, et nous fait revivre d’une façon incroyable l’Angleterre du XIIème siècle. Son dessin est juste parfait et efficace, ses personnages expressifs, sans oublier le style et la personnalité qu’il insuffle aux planches. Nous retrouvons des moments grandioses, de splendides paysages et décors. Regardez déjà la couverture pour vous faire une idée !
Une œuvre à ne pas manquer !

Publié par EdM le 2025-01-16 18:34:37

A travers différentes fictions, qui présentent la fondation de la ville, l'arrivée du christianisme, les conquêtes franques ou encore le règne des ducs de Bourgogne, la bande dessinée retrace l'histoire unique de la ville de Dijon. S'appuyant sur des faits avérés, des reconstitutions de lieux et des archives historiques, les différents chapitres évoquent l'histoire d'une cité au destin tumultueux.

Publié par EdM le 2025-01-16 18:31:29

A travers différentes fictions, qui présentent la fondation de la ville, l'arrivée du christianisme, les conquêtes franques ou encore le règne des ducs de Bourgogne, la bande dessinée retrace l'histoire unique de la ville de Dijon. S'appuyant sur des faits avérés, des reconstitutions de lieux et des archives historiques, les différents chapitres évoquent l'histoire d'une cité au destin tumultueux.