Publié par SilSocrate le 2025-07-30 15:33:36

Le Fulgur, tome 2 : Les Survivants des ténèbres, scénarisé par Christophe Bec et dessiné par Dejan Nenadov, est une adaptation libre du roman Le Fulgur de Paul de Sémant, publié en 1891. Ce roman, peu connu aujourd’hui, est un récit d’aventure maritime dans la veine des œuvres de Jules Verne, mêlant exploration scientifique, technologie avancée (un sous-marin révolutionnaire) et mystères des profondeurs.

Le roman de Paul de Sémant s’inscrit dans la tradition des récits d’aventure scientifique du XIXe siècle, avec un sous-marin (le Fulgur) explorant des fonds marins inaccessibles. La BD de Bec conserve cette essence, avec une ambiance rétro-futuriste et un focus sur l’exploration des abysses. L’idée d’un équipage confronté à des dangers inconnus et à des créatures préhistoriques est fidèle à l’esprit du texte original.

Christophe Bec prend des libertés significatives pour rendre l’histoire plus contemporaine et adaptée au format BD. Le roman original, assez descriptif et ancré dans son époque, est enrichi dans la BD par des éléments fantastiques et des tensions psychologiques plus marquées. Par exemple, les conflits au sein de l’équipage (notamment autour de Kens et de Maraval) et l’introduction d’une "mer préhistorique" souterraine ajoutent une dimension spectaculaire absente ou moins développée dans le livre.

La BD amplifie l’esthétique steampunk, avec des designs soignés pour le Fulgur et les créatures marines (comme le mosasaure). Cela s’éloigne du roman, qui se concentrait davantage sur les descriptions techniques et moins sur l’action visuelle. Les dessins de Nenadov, avec leur style réaliste et leur inspiration des gravures du XIXe siècle, modernisent l’imaginaire tout en rendant hommage à l’époque de Sémant.

Publié par christian45220 le 2025-07-30 12:12:30

Contrairement à ce qu'affirme le site, la série ne me semble pas terminée, les héros partant vers de nouvelles aventures. Le site de Dargaud n'en dit rien, de toute façon. S'agissant de la série, celle-ci vaut principalement par ses dessins : l'auteur se délecte manifestement à rendre le mouvement des scènes de combats et il y a de la variété dans les couleurs et le découpage. Le scénario rappelle par certains aspects les 7 vies de l'épervier mais il est parfois confus (statut, rôle et activités réelles des "bookmakers", par exemple). Rien de révolutionnaire ou surprenant en tout cas.

Publié par HANNEBICQUE le 2025-07-28 09:22:13

Humour post apocalyptique à la manière de Crumb

Publié par Chrostyf le 2025-07-27 22:47:59

Bonne ambiance, bons dialogues, histoire crédible et beaux dessins. Un seul bémol, il se passe finalement pas grand chose mais ca passe malgré tout très bien.

Publié par SilSocrate le 2025-07-27 08:29:47

La bande dessinée L'Impératrice rouge de Jean Dufaux (scénario) et Philippe Adamov (dessin) est une œuvre fascinante qui mêle science-fiction, histoire alternative et ambiance baroque dans une Russie futuriste mais ancrée dans les traditions tsaristes.

L'Impératrice rouge se distingue par son cadre unique, une Russie post-apocalyptique où se côtoient des éléments du passé (Cosaques, palais impériaux), du présent et du futur (ogives nucléaires, cyborgs comme Rostan). Ce mélange audacieux de science-fiction, d'histoire et de décadence baroque crée une atmosphère intrigante et immersive.

Le mélange d’érotisme, de violence et de décors baroques ne m'a pas plu.

Publié par SilSocrate le 2025-07-26 11:09:22

L’histoire se déroule dans un Moyen Âge uchronique où l’Islam n’a jamais existé, et où une mystérieuse épidémie mentale, le "Mal des Esprits", ravage l’Europe. L’idée d’un fléau lié à la découverte de l’Atlantide et l’absence d’une grande religion offre un cadre original, mêlant fantastique, enquête policière et éléments ésotériques. Cette prémisse de théofiction est accrocheuse et promet un univers riche.

Le contexte historique, avec des références au Saint Empire Frank et aux Missi Dominici (envoyés de l’empereur chargés de rendre la justice), est bien exploité pour plonger le lecteur dans une atmosphère médiévale sombre. Les décors et costumes sont soignés, ce qui ancre l’histoire dans son époque.

Démon, Tome 1 : Le Mal des Esprits pose les bases d’une série prometteuse avec un concept uchronique et fantastique intéressant, mais il souffre de son statut de tome introductif. L’histoire, bien que fluide, manque de surprises et de profondeur dans la caractérisation des personnages. Les dessins, corrects mais sans éclat, ne compensent pas totalement la tiédeur du récit. Cela dit, le potentiel est là, et le tome 2 pourrait apporter plus de dynamisme et de révélations, notamment sur le lien entre l’Atlantide et le Mal des Esprits.

Publié par SilSocrate le 2025-07-26 10:59:38

L’histoire s’inscrit dans un cadre typique de l’héroïc-fantasy, avec des dragons, une épée maudite, un prince kidnappé et des intrigues politiques. Les amateurs du genre y retrouvent des éléments familiers comme un monde imaginaire (Redfelt), des créatures fantastiques (dragons parlants, succube) et une quête épique.

L’histoire, bien que peu originale, est bien construite, et le trio Alec, son dragon et Shen Sey offre un potentiel narratif intéressant, notamment grâce au mystère entourant le pacte avec la succube. Les dessins, malgré quelques défauts, servent efficacement l’ambiance épique. Cependant, le fait que la série soit restée sans suite est un frein majeur, car ce premier tome pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses.

Publié par SilSocrate le 2025-07-23 11:55:31

Le Fulgur reprend l’esprit d’aventure et d’exploration scientifique qui caractérise les Voyages extraordinaires de Verne. Comme dans Voyage au centre de la Terre, on retrouve une quête audacieuse vers l’inconnu, avec une exploration des profondeurs terrestres. L’idée d’un monde souterrain mystérieux, peuplé de créatures étranges, fait écho aux découvertes fantastiques du professeur Lidenbrock et de son neveu Axel dans le roman de Verne.

Le sous-marin Le Fulgur est un clin d’œil direct au Nautilus du capitaine Nemo dans Vingt Mille Lieues sous les mers. Ce vaisseau technologiquement avancé, capable de naviguer dans des environnements extrêmes, reflète l’ingéniosité et la vision futuriste de Verne, qui imaginait des machines en avance sur son temps.

Verne était connu pour ancrer ses récits dans les connaissances scientifiques de son époque, même s’il prenait des libertés (surtout dans Voyage au centre de la Terre, où la seconde partie bascule dans le fantastique). Le Fulgur penche davantage vers la science-fiction pure, ce qui peut séduire un public moderne mais s’éloigne de l’équilibre science/imaginaire cher à Verne.

Le Fulgur est une BD réussie pour les amateurs d’aventures steampunk et d’hommages à Jules Verne. Son esthétique soignée et son rythme soutenu en font une lecture plaisante, particulièrement pour un public jeunesse ou pour ceux qui découvrent l’univers vernien à travers un médium visuel. Cependant, en tant que fan de Verne, je trouve qu’elle manque parfois de l’âme introspective ou des questionnements éthiques qui rendent des personnages comme Nemo si fascinants. L’inspiration du Nautilus et de Voyage au centre de la Terre est évidente et bien exécutée, mais j’aurais aimé une prise de risque plus marquée pour se démarquer des œuvres originales.

Publié par SilSocrate le 2025-07-22 16:22:07

Zorn & Dirna, tome 1 : Les Laminoirs est une bande dessinée qui m’a surpris par son originalité et son audace. L’univers créé par Jean-David Morvan, avec les dessins de Bruno Bessadi et Vincent Trannoy, est à la fois fascinant et dérangeant. L’idée de départ est brillante : un monde médiéval-fantastique où la mort a été emprisonnée par un roi terrifié, rendant les gens immortels, mais avec des corps qui continuent de pourrir. Ce concept pose une réflexion profonde sur la mortalité, l’âme et les conséquences d’une immortalité mal gérée, tout en évitant les clichés habituels du genre heroic fantasy.
Les Laminoirs est un premier tome prometteur qui pose un univers riche et original, avec des personnages attachants et un ton audacieux. Les dessins superbes et le concept innovant en font une lecture marquante, même si la violence et quelques incohérences mineures peuvent diviser. C’est une série qui semble gagner à être lue dans son ensemble, mais ce premier tome donne clairement envie de découvrir la suite.

Publié par SilSocrate le 2025-07-22 10:53:27

Une conclusion aux dessins sublimes dans un univers riche et original. Vesper est une saga riche en rebondissements, avec une très bonne intrigue , très prenante et rondement menée. Du très bon Fantasy

Publié par Dpit le 2025-07-21 14:57:27

Très beau roman graphique, intemiste sans être pourtant voyeuriste.... Alors que ses deux premières BD étaient déjà très bien, ce troisième est vraiment très très réussi !

Publié par Kid le 2025-07-20 17:56:25

Une histoire naviguant entre moments épiques, faiblesses humaines et réflexions de notre temps. Une mise en image souvent très inspirées, notamment dans la mise en scène et la mise en page. Un très bon moment passé dans cette "Terre Verte" qui ne l'est pas tant que ça.

Publié par SilSocrate le 2025-07-19 15:02:45

Le travail d’Olivier Boiscommun est superbe. Ses dessins, aux couleurs flamboyantes et à l’atmosphère onirique, créent un univers captivant. La grande bibliothèque, les créatures de pierre et les décors fantastiques sont souvent cités comme des éléments marquants qui plongent le lecteur dans une ambiance féerique et immersive.

L’histoire, centrée sur Jack et Sam, deux jeunes vagabonds confrontés à un livre magique qui écrit leur destin, revisite le genre du conte avec une touche moderne. Elle mêle aventure, fantastique et émotion, avec des thèmes comme la liberté de choix, l’amour et le refus de se conformer à un destin imposé.

Le Livre de Sam est une BD qui brille surtout par son esthétique et son ambiance. Boiscommun livre un travail visuel remarquable, qui transporte le lecteur dans un monde fantastique et poétique. L’histoire, bien que simple, touche par sa sensibilité et ses thématiques universelles (liberté, amour, destin). Cependant, le scénario aurait pu être plus étoffé pour donner davantage de profondeur aux idées prometteuses du premier tome. C’est une œuvre qui plaira aux amateurs de contes fantastiques et de BD jeunesse, mais qui risque de laisser ceux qui recherchent une intrigue complexe sur leur faim.

Publié par SilSocrate le 2025-07-19 11:21:27

Après le monde est une BD qui m’a séduit par sa beauté visuelle et son ambiance mélancolique, presque hypnotique. Timothée Leman, pour une première œuvre solo, montre un talent graphique exceptionnel et une capacité à créer une atmosphère mémorable. Cependant, le scénario, bien que touchant et porté par des thèmes universels, m’a laissé un peu sur ma faim à cause de sa fin abrupte et de son manque de réponses. C’est une œuvre qui brille par son esthétique et sa sensibilité, mais qui aurait gagné à approfondir son intrigue pour égaler la puissance de ses images.

Publié par AureBrt le 2025-07-16 22:14:50

J’ai passé un bon moment à lire ce premier tome de mi-mouche, cette jeune adolescente sur-protégée par sa mère à la suite d’un drame familiale et qui se bat avec ses pensés. Tiraillée entre faire plaisir à sa mère en continuant la danse et suivre la voie qu’elle vient de découvrir: la boxe. Deux univers totalement opposés.
J’ai hâte de découvrir la suite dans un second tome et voir ou l’autrice nous emmènera.

Publié par AureBrt le 2025-07-16 13:46:37

Tedward, un type très (un peu trop) à cheval sur ses principes et vieux garçon, qui a des répercussions sur sa vie quotidienne. Le personnage est touchant et on s’attache à lui au fil de l’album. L’auteur essaye de nous faire jouer sur l’empathie et ça fonctionne.
Album drôle mais à réserver aux adultes uniquement (scène de sexe)

Publié par AureBrt le 2025-07-15 22:49:10

Album qui sort de l’ordinaire. Aborde des sujets très actuels avec humour. J’ai parfois eu l’impression de retrouver un peu le style de la sitecom « Sabrina l’apprenti sorcière ». J ai passé un bon moment de lecture.

Publié par SilSocrate le 2025-07-15 19:06:07

L'univers de Rook Exodus est immersif et innovant, notamment grâce au concept des bergers contrôlant des espèces animales spécifiques via des casques, ce qui ajoute une touche originale à l'histoire. Les illustrations de Jason Fabok sont géniales. Les dessins sont sublimes, avec un découpage dynamique et une ambiance visuelle évoquant un western violent dans un cadre post-apocalyptique.

Publié par SilSocrate le 2025-07-14 16:18:47

Le tome 2 de Star Wars : La Bataille de Jakku (deuxième acte de la trilogie, intitulé Republic Under Siege) poursuit l’exploration de la période post-Retour du Jedi avec un récit centré sur les tensions entre la Nouvelle République naissante et les vestiges de l’Empire.
Ce tome continue de combler le vide narratif entre Le Retour du Jedi et Le Réveil de la Force. Il explore des enjeux cruciaux, comme la quête de Luke Skywalker pour une relique Jedi, qui apporte des indices sur l’avenir de l’Ordre Jedi, et les luttes internes des factions impériales cherchant à maintenir leur pouvoir.
Il brille par son ambition à développer une période peu explorée et par ses liens avec les héros emblématiques, mais il souffre d’un rythme parfois lent et de problèmes de continuité qui peuvent gêner les fans hardcore. Si tu apprécies les récits qui étoffent le lore Star Wars et les intrigues politiques, tu y trouveras ton compte, mais il ne semble pas atteindre l’intensité épique attendue pour un événement aussi crucial que la bataille de Jakku.

Publié par SilSocrate le 2025-07-13 19:22:31

L’adaptation en bande dessinée de L’Odyssée d’Homère par Christophe Lemoine, avec les dessins de Miguel Lalor Imbiriba, est une œuvre qui mérite qu’on s’y attarde, notamment pour son effort de rendre accessible un texte aussi monumental aux lecteurs de tous âges, en particulier les plus jeunes.
Cette adaptation est conçue pour condenser l’épopée homérique en une cinquantaine de pages, ce qui est un défi colossal. Lemoine parvient à capturer l’essence du périple d’Ulysse, en mettant en avant les épisodes emblématiques (le Cyclope, Circé, les Sirènes, Calypso, Nausicaa) tout en respectant l’esprit de l’œuvre originale.
Lemoine adopte une approche fidèle, cherchant à retranscrire l’esprit de l’épopée sans réinventions majeures, ce qui est cohérent avec son intention de ne pas se positionner comme un auteur mais comme un passeur d’histoires. Les éléments clés du voyage d’Ulysse, comme sa confrontation avec Poséidon ou son retour à Ithaque, sont bien retranscrits, malgré la nécessité de condenser l’histoire.
L’adaptation de L’Odyssée par Christophe Lemoine est une réussite dans son genre : une BD accessible, fidèle dans les grandes lignes, et efficace pour initier un public jeune ou non spécialiste à l’épopée homérique. Elle brille par sa capacité à condenser une œuvre complexe sans la trahir, mais elle peut laisser sur leur faim ceux qui recherchent une exploration plus poussée ou un graphisme plus marquant.