Collection de LYmagier


Les avis de lecture de LYmagier

Mail, Tome 2

Série : Mail
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:38:57

Mais qui… QUI !?!… a réalisé cette horrible couverture ?… Non mais, sincèrement, ça ne donne vraiment pas envie de lire et –surtout- d’apprécier cette histoire.

J’ai eu affaire à une sorte de conte bien ficelé et surtout efficace dans ses développements. Cette sorte de « conte » urbain est un bien bon mélange de fantômes vengeurs, de spectres terrifiants, d’âmes perdues et de maisons possédées. C’est tellement bien ficelé qu’on entre dans l’histoire laquelle –dans son style narratif- prend aux tripes et ne vous lâche plus.
Et pourtant, elle se développe dans une réalité de tous les jours ; ce qui la rend encore plus forte.

Conte d’horreur, histoire fantastique, elle bénéficie en outre d’un bien bon graphisme. Le « héros » est physiquement une sorte de Harry Potter (hommage ?) de la trentaine. Les décors sont simplifiés (je n’écris pas « simplistes ») mais créent ainsi des ambiances qui font ressortir les personnages… et leurs états d’âme.

Le dessin lui, est fait d’un trait sec, nerveux, me faisant aussi penser à Hugo Pratt pour Corto Maltese. L’auteur travaille très bien ses ombres lesquelles, par l’utilisation d’un noir profond, donnent une certaine « couleur » aux cases.

Je ne suis « tombé » que sur ce n°2. Mais bien tombé. Efficace et… redoutable.

La secte, Tome 1

Série : La secte
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:37:12

Ayant paginé rapidement ce premier tome, j’ai surtout été attiré par le graphisme. J’aurais du paginer plus lentement…

En effet, cet opus a pour fil conducteur un scénario qui ne casse vraiment pas trois pattes à un canard ; histoire déjà lue sous d’autres formes diverses. La jeune prostituée qui tente d’échapper à ses souteneurs, la formation d’une petite équipe pour les contrer par la suite… même au ciné, ça s’est déjà vu.

Le dessin. Parlons-en du dessin : un beau trait bien utilisé dans les moments « calmes ». Mais dès qu’il s’agit de bagarres, c’est plutôt un cafouillage graphique dans les cases qui fait qu’on « passe » vite sa lecture.
Dommage, si détaillées, les scènes de combats auraient pu être de belle tenue car –à certains moments- j’ai cru me retrouver dans un de ces bons vieux « western spaghetti » façon Leone ou Corbucci. Surtout que des personnages ont des casques façon Stormtroopers de Star Wars.

J’aurais pu aimer. Je ne l’ai pas trop fait. J’ai eu lecture et vision d’une sorte de méli-mélo assez surréaliste où une chatte aurait eu par moments difficile à retrouver ses jeunes. Miaou…
Pas trop envie de lire la suite pour l’instant…

Biomega, Tome 1

Série : Biomega
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:34:55

Je ne suis pas un fan de manga. Mais certains me « happent ». Ce qui est le cas ici.

Paginant dans une boutique cet épais volume, mon attention a été attirée par le graphisme. Déjà le noir et blanc, j’aime ; mais quand le dessin me rappelle quelques « maîtres » européens comme Druillet ou Bilal, je m’arrête. Et j’ai bien fait de m’arrêter.

Il est possible que les « habitués » mettent peu de temps pour lire ce type d’ouvrage. En ce qui me concerne, j’y ai passé une bonne soirée –au propre comme au figuré-.
Ben oui, il faut le temps pour apprécier ces délires, ces architectures vertigineuses, les véhicules, personnages « nouveaux » et « accessoires » de décors.
Il y a aussi des combats d’une forte intensité, pas encore vus ailleurs (si ce n’est « Délirius », mais dans un autre style) dans cet univers de post-apocalypse ainsi que des dialogues.

Tiens, au fait : peu de dialogues. Si c’est voulu (et c’est ce que je crois) le graphisme s’en trouve ainsi renforcé dans une ambiance générale fort sombre et « noire ».
Curieux opus, que j’ai mis à part ; un opus qui me fait croire qu’il y a vraiment AUTRE CHOSE que les nombreuses japoniaiseries actuellement éditées.

Surpris. Agréablement.

Mamy blues

Série : Jojo
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:33:17

Ah, Jojo… quelle chouette série que celle-là. Et quel chouette album –un de plus- que ce dernier.
On quitte ici le monde « terrestre » pour la mer ; et ce avec tout ce qui peut se passer en quelques jours sur un navire de croisière. Et il s’en passe des choses. Oh, pas de grands chambardements, non, des petites touches de la vie une fois de plus superbement mis en images par Geert.
C’est encore la tendresse, le sentiment, la gentillesse qui priment dans cet opus qui sent bon la jeune enfance avec ses petites joies, ses peines, ses espoirs…

Jojo ?… c’est un p’tit bout –un rien frondeur quand même- pour qui on éprouve une sympathie directe, même s’il fait des bêtises, car il représente une partie de nos années jeunesse.
Un très beau graphisme, une histoire simple –mais ô combien mignonne-, une colorisation « à croquer » en font encore une belle réussite.

Dommage, le papa de Jojo s’en est allé –définitivement- l’an dernier. Un gentil petit univers s’est ainsi arrêté par la force des choses. Mais Jojo, lui, survivra dans l’esprit des lecteurs qui l’ont pris en amitié.

Mamy blues...
Jojo blues...

L’Ymagier blues...

Old Creek Town

Série : Les enquêtes d'Andrew Barrymore
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:31:41

Tiens… c’est nouveau !… Et c’est un western. Chic.
Chic aussi que cette BD. Elle possède une sorte de « goût étrange venu d’ailleurs » pas désagréable du tout. Que du contraire.

Le scénario est un peu convenu, mais j’ai bien aimé –comme héros- cette sorte de « pied tendre » qui va découvrir l’Ouest à sa façon. Et cet Ouest, c’est aussi « mon » Ouest, avec ses villes poussiéreuses ou non, les « bons » et les « mauvais », les saloons, les entraîneuses, le shérif et une panoplie de personnages autres qui « font » cette sorte d’imagerie d’Epinal que chacun porte en soi.

Mais c’est le style graphique qui m’a intéressé. Une sorte de mélange de Derib et Wasterlain, mais au style déjà bien personnel et attachant.
Valambois « tient » bien ses personnages et en a créé une belle galerie. Je n’oublie pas décors et arrière-plans qui « sentent » ces temps d’alors ; un graphisme appliqué qui « emplit » bien les cases.

« Nouveau » western ?… surtout dans sa conception graphique, son découpage, son style de narration. Ce n’est pas mauvais du tout, que du contraire, et j’en attends la suite.

Menace sur le fleuve

Série : Bernard Prince
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:30:16

Déçu je suis.

Ben oui… je croyais retrouver « mon » Bernard Prince « d’avant »… Ce n’est plus le cas. Je sais : une série, des personnages doivent NORMALEMENT évoluer au gré des aventures et des années qui passent mais je n’ai plus retrouvé l’esprit ni –surtout- le graphisme d’antan.
Et pourtant l’association entre Hermann et son fils ne pouvait qu’annoncer un très bon retour. Il y a de l’aventure –oui-, de l’exotisme –oui-, des personnages intéressants –oui-… mais tout ça a pris comme une sorte de « coup de vieux » pour une histoire, des situations, dont je n’avais que faire.

Ben oui, c’est comme ça, je n’ai ressenti aucun véritable attachement pour cette « junglerie » même pas attirante graphiquement.
Là aussi le bât blesse, et pas qu’un peu. Je n’ai plus retrouvé « mes » personnages… et les autres. Leur faciès, leur stature, leur comportement ne concordent plus avec ce que j’avais connu d’eux plus tôt.

Est-ce moi qui ai trop vieilli ?… je ne sais ; mais il n’y a plus cette sorte de « concordance », ce rapport avec les albums antérieurs. Et ça ne m’a pas attiré.
Album raté ?… Non ! Album en demi teinte plutôt, et qui me semble « dépassé ». Dommage, j’étais content de retrouver « mon » Bernard Prince ». C’était avant que je ne lise ce tome.

Neverland

Série : Spoon & White
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:28:53

Encore un album où l’on a affaire aux champions du monde de la connerie. Mais s’il n’y avait qu’eux ! En effet, suite au crash de l’avion, ils vont se retrouver parmi une belle brochette de gugusses qui feraient le bonheur fou d’un producteur d’une émission télé dite « de réalité ». C’est vrai que ces personnages devraient bénéficier d’une autopsie à chaud avant d’être exposés –pour les générations futures- dans un bocal à la vitrine d’un pharmacien !

Je n’ai pas explosé de rire à la lecture de ces (més)aventures de ces nouveaux Robinsons, mais –quand même- j’ai eu parfois l’impression de nager en plein délire.

Une fois de plus, les Léturgie –père et fils- n’y sont pas allés de main morte (autant que d’esprit) pour concocter une histoire échevelée, aux rebondissements nombreux, aux personnages « forts » qui ne laissent pas le lecteur de marbre.

Ce sacré duo d’auteurs donne un véritable souffle à ce comique de situations, ces personnages déjantés et on sent qu’ils ont pris autant de plaisir à créer cette histoire que nous à la lire.

Gold rush

Série : Le casse
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:26:58

Un opus qui met en scène un duo… euh… un peu fêlé. Fallait oser faire « travailler » ensemble un prestidigitateur et un repris de justice évadé. C’est fait. Et bien fait.

Je suis tombé sur une bonne histoire de « cow-boys » où la trame principale est : comment s’approprier une trèèèèès grosse pépite d’or.
Bon, ce genre de trame a déjà été utilisé sous d’autres formes, mais j’ai quand même suivi cette histoire avec plaisir. En plus de l’élaboration du casse, je me suis ainsi plu de retrouver tout ce qui « fait » un bon western sur papier : la ville, les saloons, attaque de train, les flingues qu’on sort comme on sort un mouchoir… et les ambiances de cette fin des années 1800.

Qui plus est tout ceci est très bien rendu par un bon graphisme réaliste MAIS aux personnages parfois « raides » et aux décors de temps en temps minimalistes.
N’empêche le découpage des planches est bien réalisé, au service d’une histoire quand même classique mais efficace.
Du bon travail.

L'île de Brac

Série : Le marquis d'Anaon
Publié par LYmagier le 2011-03-13 21:25:39

J’avais quelque appréhension avant d’aborder l’album, une pagination rapide me faisant redouter –rejeter même- le graphisme.
Ben j’ai eu tort.

J’ai d’abord eu affaire à une histoire drôlement bien ficelée, découpée, dosée ET qui se termine en fin d’album. Un très bon point car j’en ai un peu marre de diptyques, triptyques et autres tiques pour lesquels il faut attendre parfois longtemps la parution… sans savoir si l’on va être ou non déçu (ce qui arrive plus souvent qu’on ne pense).
L’habileté du scénario, qui « joue » sur le fantastique et le genre policier amène ainsi un crescendo jusqu’à la fin du mystère.

Mais où j’ai été bluffé, c’est au niveau graphique. Bonhomme a une sacrée patte en inscrivant ses personnages dans des ambiances, plans et arrière-plans d’où ils se « détachent » les mettant ainsi –à sa façon- en exergue à l’attention du lecteur. Bien pensé. Bien fait.
L’ensemble histoire, dessin, couleurs est de vraie belle facture dans un concept et un contexte général attirants.
Une « bonne » BD. Assez rare pour le mentionner.

Schtroumpferies 2

Série : Les Schtroumpfs (Hors Série)
Publié par LYmagier le 2011-02-26 22:20:58

Des gags en 44 fois une page. Beaucoup plus percutant –même si toujours gentillet- qu’une longue histoire en autant de pages.

Je ne me suis pas esbaudi à gorge déployée mais me suis surpris à quelques fois bien sourire à ces tranches de vie de ces gnomes.
Ces petites histoires sont principalement axées sur la vie au village et quasi tous les « piliers » de ce dernier (pas vu le schtroumpf coquet) sont là.

Une fois de plus j’ai admiré le travail graphique de Peyo, lequel sait insuffler une véritable vie à c(s)es petits êtres bleus. Un trait net, précis, clair et imaginatif dans des cases hautes en couleurs attire l’œil, le retient.
Un album qui n’est pas au panthéon des histoires de schtroumpfs mais qui se laisse lire et « regarder » avec un réel plaisir.

Patrouille à l'aube

Série : Buck Danny
Publié par LYmagier le 2011-02-26 22:19:26

Un bien bon album, même s’il ne « casse pas des briques » par rapport à certains de ses « ancêtres ».

D’abord les couleurs : basique de chez basique, très typique des parutions dans « Spirou » au milieu des années 50. Mais, l’air de rien, ça vous a un de ces charmes !..

Le scénario : une histoire solide, un peu hors des sentiers battus, où l’accent est principalement mis sur une chasse au trésor. Et, à ce titre, quelques pages « sous-marines » ; chose rarement utilisée pour « Buck » mais font bien sentir, par le graphisme, le passage de l’élément « air » à l’élément « eau ».
Les personnages : bien typés, avec des « méchants » qui ont vraiment des gueules de méchants et qui ne s’en laissent pas compter. Nos héros, eux, ont acquis une sorte de maturité, sont plus « coulés » dans leur style graphique.

Le dessin ?… vraiment à maturité. Personnages, décors, engins de l’air et de mer sont encore une fois très bien rendus, avec un souci de l’exactitude et du détail qui m’ont fait admirer quelques cases.

Bob, c’est vrai, cet album dénote un peu dans la production de Buck. Fini les grands conflits et chambardements mondiaux. Un tome à l’écart. Et ce n’en est pas plus mal.
J’ai bien apprécié.

Tigres volants

Série : Buck Danny
Publié par LYmagier le 2011-02-26 22:16:53

Encore un très bon opus signé par deux maîtres des « 30 glorieuses ».
Bagarres, coups fourrés –tordus même-, missions périlleuses, espions, etc… le tout dans un environnement inconnu où nos amis vont devoir patauger (au propre comme au figuré).

Au fur et à mesure des pages, Charlier distille un scénario solide, construit avec subtilité, que lui et Hubinon mettent en valeur par un graphisme détaillé. Pas facile pourtant, car nombre de pages sont construite en strips de 5 bandes divisées en 3, voire 4 cases.
Malgré cette « petitesse » visuelle, ce duo magique parvient à insuffler une véritable énergie graphique en une construction que ne dénigrerait pas un réalisateur de cinéma inspiré.

Les couleurs ?… euh… assez basiques par moments. Les « Jaunes » sont jaune, mais le système d’encrage des rotatives de l’époque ne permettait pas de « jouer » avec les couleurs. N’empêche, les ambiances créées permettent de s’y croire par moments.
Scénario ciselé en histoires à « tiroirs », graphisme minutieux et précis… un opus que l’on dévore en attendant la suite annoncée…

La revanche des fils du ciel

Série : Buck Danny
Publié par LYmagier le 2011-02-26 22:15:13

On déménage. C’est à dire que Buck déménage. On le retrouve ici en Birmanie où, promu commandant, il va aider les troupes chinoises contre les Japonais.

Un opus intéressant où le scénariste lui adjoints deux personnages, formant ainsi un trio qui –au fur et à mesure des développements de la série- traverseront ensemble les histoires. Deux personnages bien « pesés » aussi : l’un, Sonny, tout en étant un excellent pilote, est le rigolo de service ; auteur (et souvent) victime de gags et facéties qui émaillent certains chapitres. Le second, Tumbler, est plutôt quelqu’un de sombre et renfermé ; équilibrant ainsi le caractère de Sonny.

Et la sauce va bien prendre, car ces personnages vont ainsi former un indéfectible petit groupe ; encore à l’heure actuelle, après plus de soixante années d’existence dessinée.

L’histoire ?… c’est du Charlier « pur jus », une véritable épopée guerrière haletante, aux divers et nombreux développements, qui « scotche » vraiment si on entre dans le sujet.

Le dessin ?… à y regarder, les pages contenaient 5 strips (!) et nonobstant ce fait, les cases sont bien détaillées et permettent d’apprécier le travail de Hubinon. Sans oublier Charlier –bien sûr- excellent dessinateur (aussi) d’avions et navires de guerre.

Un sacré travail de découpe du scénario, de mise en scène, rend ici une histoire « vraie de vraie », pétaradante à souhait, au contexte historique réel dans lequel nos héros vont plus d’une fois se débattre.

Il faut prendre son temps pour savourer un de ces Buck Danny des années 50. c’est vrai, cela peut paraître un peu rébarbatif au vu de la petitesse des cases, des couleurs « d’époque », de la narration ; mais c’était comme le plat de résistance d’un bon repas. Et des plats comme ça, j’en reprends toujours un peu.

C'est pas moi c'est lui

Série : Tatayet
Publié par LYmagier le 2011-02-23 21:01:17

Un premier tome qui relate les (més)aventures de Tatayet, une marionnette, et de son « maître », le ventriloque Michel Dejeneffe.

La première page en montre la création.
La suite ?… des gags en une page qui feront –peut-être- sourire les plus jeunes car il n’y a pas grand chose de percutant à suivre. On suit principalement le ventriloque et sa marionnette dans des situations diverses : au parc, à la maison, en représentation, chez le psychanalyste ; etc.

Quelques démêlés avec des policiers, à la douane mettent un peu de piment dans l’opus.
Une tierce personne procure une petite diversité dans cet espèce de huis-clos : Mme. Bonnet, l’aide ménagère.

J’écris « huis-clos » car les décors sont quasi inexistants, ou alors tracés en quelques lignes.

Aaaahhhh… Tatayet !… une magnifique marionnette, une boule de poils ébouriffée qui eut son heure de gloire voici plus de 20 ans à la télé. C’était irrévérencieux, d’un humour caustique à s’en péter les zygomatiques.
Cette « chose » eut même son « Tatayet Show », lequel était très attendu.

Rien de tout cela dans cette BD. C’est « propre », net, et sans aucune bavure. Et c’est bien dommage. Je n’ai absolument pas retrouvé la loufoquerie réelle qui me faisait aimer le personnage.
Les gags sont vraiment gentillets et ne prêtent –au mieux- qu’à un sourire compatissant.

Le dessin ?… un trait qui me fait penser à celui d’anciens « comics » comme Dennis la Malice ; des personnages « bon enfant » dans un graphisme souvent statique peu attirant. Dommage car avec ce genre de personnage, les quiproquos auraient pu être beaucoup plus « pétants ».

Tout ça pour ?… une BD bien fade que l’on lit sans réelle attirance.

Chi non muore si revede

Série : De silence et de sang
Publié par LYmagier le 2011-02-23 20:58:39

Pfouhhh… difficile.
J’ai lu cet album 2 fois, ai pris des notes en tentant de dénouer le noeud gordien qu’est le scénario. Je n’y suis pas tout à fait parvenu.

Difficile car Corteggiani mélange au gré des pages plusieurs histoires se déroulant au début des années 30, pendant la seconde guerre et à l’heure actuelle.
Et tout est tellement mélangé qu’il est très difficile d’effectuer une lecture soutenue.

Heureusement –quand même- j’ai pu m’y retrouver un tantinet suite à la colorisation. Chaque période est colorisée dans des gammes de tons distinctes qui vont du sépia pour les années 30 à des tons plus « modernes » pour les années plus proches. Quoi que, parfois, je me suis quand même emmêlé les pinceaux.

Ah oui : sur ce tome est apposé un autocollant porteur de la mention « le dénouement ». Fin ( ?) d’une histoire en 14 tomes dont les 10 premiers m’ont vraiment intéressé.

Le dessin ?… une belle ligne nette, épurée, inscrite dans de nombreux jeux d’ombre et de lumière… ce qui ne m’a pas avancé pour reconnaître certains intervenants.
Tout ça pour ?… un tome que certains qualifieront de « fin grandiose d’une admirable fresque »… mwouais… la fresque, je veux bien, mais pas cet album qui m’a déçudéçu par sa difficulté de lecture ; tant au point de vue narratif que graphique.

Un pour tous, tous pour un

Série : Les Charlots
Publié par LYmagier le 2011-02-23 20:56:54

A l’époque, voici… euh… pas mal d’années, le film ne m’avait pas plu. Pourtant, l’idée était bonne : remanier « Les 3 Mousquetaires » de Dumas ; et ce en mettant en vedette les valets –interprétés par les Charlots- des Mousquetaires.
Il en est de même ici. Zidi prend pas mal de libertés avec l’histoire originelle, tout en gardant la trame du roman.

Seulement voilà : les décors sont pauvres ou inexistants, les mousquetaires sont par trop « sérieux » et aucune éventuelle esquisse d’un sourire n’est venue tant soit peu m’égayer face aux gags(!) et farces des valets.
Ca blablate aussi beaucoup et pour pas grand chose.

Le graphisme ?… Mouminoux (Dimitri) fait toujours dans son style fort épuré. Mais les grimaces et les gesticulations des personnages laissent de marbre.
Bon, c’est vrai, il « fallait » battre le fer du succès des Charlots tant qu’il était encore chaud ; mais au final ce fer est déjà refroidi et n’offre qu’une BD qu’on lit –péniblement- une fois pour ensuite la ranger… pour longtemps.

Le pays des Trolls

Série : Hazel et Ogan
Publié par LYmagier le 2011-02-23 20:55:27

Ce tome 2, c’est d’abord une belle couverture qui invite à découvrir le contenu. Et je n’en ai pas été trop déçu.

Même si ce genre d’histoire a comme un goût de « déjà vu/déjà lu » ailleurs, les auteurs ont quand même imaginé de chouettes personnages et contrées diverses qui « tiennent bien la route ».
Bon : faut quand même avoir lu le tome 1 pour comprendre le pourquoi et le comment des choses MAIS le scénario ici présenté offre certains rappels qui permettent quand même une bonne compréhension de l’ensemble.

Le dessin ?… pas mal… Bosse fait preuve d’inventivité dans la création de ses personnages. Ces derniers , au trait réaliste, semblent se mouvoir dans des décors façon carton-pâte qui, de ce fait, donnent une étrange impression ; un peu comme celle d’un dessin animé sur papier. Curieux et assez attirant. De plus, Bosse travaille très bien les expressions et les vêtements divers ; créant ainsi des personnages et des mondes distincts de belle allure.

Bien aimé aussi cet opus « à tiroirs » où trois développement se côtoient, se mêlent, se dénouent… une sorte d’entrelac formé par le groupe de Hazel, les Trolls, le chevalier.
Un beau tome qui permet l’évasion par son histoire et attirant par son graphisme quelque part quand même novateur.

Trois de coeur

Série : Chevalier Walder
Publié par LYmagier le 2011-02-23 20:53:59

Mwoui…
Un récit fort décousu par moments. L’apprentissage de Walder au sein des chevaliers n’est que mentionné. L’action démarre avec cette fausse lettre d’appel à l’aide MAIS tant de personnages se mélangent, tant de petits faits se recoupent… et les introspections de Walder étant telles que j’ai eu du mal à suivre le récit.
Qui plus est « notre » chevalier n’est pas charismatique pour un rond de carotte et on se moque bien de ce qui peut lui arriver.

Le dessin ?… du bon et du moins bon. Ca blablate beaucoup et –où Rahir m’avait entraîné antérieurement dans de beaux combats et/ou duels- je n’ai plus retrouvé cet attrait visuel des tomes antérieurs.
Qui plus est, une colorisation vraiment « plate » ne rehausse pas l’intérêt limité de ma lecture.

Bref, la maîtrise des pulsions de Walder ne m’émeut guère et je ne suis pas prêt de relire cet opus.

Le chevalier au corbeau

Série : Chevalier Walder
Publié par LYmagier le 2011-02-23 20:52:54

Une bonne histoire qui mêle amours, errance, combats, réhabilitation, duels, rédemption, festins… et nuits folles.

Walder est un peu comme un pion sur un grand échiquier dont il n’a pas la maîtrise du mouvement des pièces. Au gré de son errance, de sa quête sur soi-même, il se pose moult questions sur la vie, l’amour, la mort. Il a appris à vivre avec la « grande faucheuse » à ses côtés et, même s’il la craint, il a appris à voyager avec elle.

L’auteur m’a une nouvelle fois plongé dans les débuts du Moyen Age, période sombre pour les uns, claire pour d’autres car elle est une sorte de naissance de l’homme ; du moins pour la noblesse.
Cet âge n’est pas celui des « lumières » mais un départ d’un monde structuré par rapport à celui, quand même fort sauvage, d’avant l’an mil.
Ces ambiances, décors et arrière-plans sont bien rendus par un très précis et bien enlevé.

Problème, à nouveau. Ou Rahir –l’auteur- a plusieurs mains, ou elle se fait assister pour les décors. En effet, je note une trop grande disparité entre les personnages et le reste. Les scènes de combats sont flamboyantes, pétantes de virilité et offrent des cases de toute beauté. Les scènes intimistes sont « tristounettes » et victime d’une colorisation bien fade. Je ne comprends pas.

Néanmoins, ces aventures de Walder, baron Von Stein, ont quand même belle allure et sont plaisantes de lecture.

le grand partage

Série : Les Sanguinaires
Publié par LYmagier le 2011-02-23 20:51:20

Pas mal.
Sur des faits historiques avérés, Cothias a bâti une solide histoire. Coups fourrés, batailles, fausses alliances servent de toile de fond à des situations souvent épiques.
Sans oublier le rôle par les épouses, maîtresses, concubines d’alors qui n’ont cesse de se quereller par leurs « mâles » interposés.

Un chouette album. Solide, bien construit, il bénéficie –en outre- d’un très bon graphisme de Dufossé. Ce dernier a créé une solide galerie de portraits ; ce dans un style réaliste nerveux, baroque parfois. Bien documenté sur l’époque, il attire l’œil du lecteur par un rendu des décors et arrière-plans bien « achalandés ».
Une mise en page nerveuse –mais bien structurée- et une colorisation de bon(s) ton(s) procurent un réel plaisir de lecture.
Et à y bien y luire et regarder… ben… il n’y a vraiment pas grand chose à jeter. D’ailleurs, je n’ai rien trouvé.

D’après les développements de la dernière page, celle-ci est annonciatrice d’un troisième opus. Ce dernier n’a –à ma connaissance- jamais vu le jour.
Ces « sanguinaires » ne sont pas connus du lectorat. Et c’est bien dommage.

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